Je suis en faveur de l’ouverture de Centres de la petite enfance (CPE) subventionnées et ne partage pas la position de la Coalition des garderies privées exprimée dans l’article du 28 novembre dernier intitulé «La fin des garderies privées non subventionnées?».
Avant mon accouchement, j’ai inscrit ma fille sur les listes d’attente d’une dizaine de CPE de mon quartier du quartier d’Outremont. Aujourd’hui, je garde toujours ma fille de 2 ans à la maison, faute de place.
J’ai essayé une garderie privée subventionnée de mon quartier et je dois vous dire que les conditions sont pour moi inadmissibles (quelques endroits non sécurisés dans la cour de la garderie, les éducatrices qui parlent un français et un anglais plutôt approximatifs et, je suppose, sans études en éducation des enfants). De plus les conditions d’hygiène ne sont pas respectées. (J’ai vu un enfant qui a utilisé les toilettes et touché le siège, et qui a été laissé en groupe sans qu’on lui lave les mains.)
Donc, pour moi, l’ouverture des CPE supplémentaires semble être une très bonne idée.
Je ne comprends pas encore grand chose en politique québécoise ni en économie, mais je pense que l’éducation de nos enfants, dès leurs plus jeune âge, doit être prise au sérieux.
Si les garderies privées ne sont pas au même niveau que celles de l’État, et si c’est peut-être pour cette raison qu’elles ne réussissent pas à remplir leurs groupes, qu’elles disparaissent.
Tania
Côte-des-Neiges
Mis en ligne le jeudi 15 novembre 2012
At this time of year Montrealers once again bear witness to the homeless sleeping in the cold.
They shudder to think that one day it could happen to themselves, or to their loved ones. They question why Quebec and Montreal have not provided sufficient funding for the many non-profit social organizations, shelters, missions and food banks. They wonder why repeatedly filling the same potholes is any more important than families falling through the cracks. Some Montrealers will donate generously, even when their disposable income may be less than before. Whether they give five dollars when they can only afford one, or a thousand when they could offer ten times as much, their donations are equally welcome.
The Gazette Xmas Fund, Sun Youth, Share The Warmth, Generation Foundation, Dans La Rue, Sally Ann, and many others all tug at our purse strings and, hopefully, our heartstrings. The shelves at food depots are running low. The homeless missions need our understanding. Irrespective of which one or more we choose to put on our Xmas or Chanukah list, we’ll feel “oh so good” and have a much better 2013. Giving is truly receiving.
I beckon to my new mayor Michael Applebaum and his coalition executive committee. Meet with your constituents at any one of the many charitable organizations during this holiday season - addressing solutions for all Montreal issues will then become more focussed. I request that Pauline Marois, François Legault, Jean-Marc Fournier and the three Liberal leadership hopefuls do the same.
Michael Shafter
Côte-des-Neiges
En référence à : « Les résidents décrient les bruits incessants »
Mis en ligne le jeudi 15 novembre 2012
En premier lieu, je vous félicite pour votre article. Je suis résidente du quartier en question, j’habite face au parce Jean-Brillant depuis 28 ans. Durant toutes ces années, jamais je n’ai eu à me plaindre auprès de la ville du bruit. L’été dernier fut le début d’une longue suite de plaintes auprès de la ville et même du corps policier. Les «spectacles» présentés dans ce parc ont généré beaucoup d’inconfort et ont nui à ma qualité de vie. Même en fermant toutes nos fenêtres et ce, en pleine chaleur, il nous était impossible de lire, de travailler et même d’écouter la télévision.
Nous croyons que cette nouvelle structure est beaucoup trop vaste pour la dimension du parc et, phénomène nouveau, des rassemblements de personnes y consommant de l’alcool se produisaient tous les jours jusque tard dans la nuit.
Encore une fois merci d’avoir si bien rapporté les propos des plaignants à ce sujet.
Sylvie R. Cousineau
Côte-des-Neiges
Réponse aux plaintes de citoyens pour nuisances sonores dans le parc Jean-Brillant
Mis en ligne le jeudi 1er novembre 2012
En réponse aux plaintes de citoyens pour nuisances sonores dans le parc Jean-Brillant, l’Association des gens d’affaires de Côte-des-Neiges (AGA-CDN) aimerait souligner que l’aménagement de ce parc s’inscrit dans une démarche de développement touristique et économique.
Cette initiative fut lancée dans le cadre d’un forum de développement économique que nous avons dirigé sous le thème de l’attractivité territoriale. L’idée est d’offrir une programmation estivale de qualité, familiale et transgénérationnelle, avec tout le respect dû au voisinage. Pour le reste, la Ville de Montréal a un règlement en vigueur sur l’utilisation et les heures d’ouverture de ses parcs.
L’été, un grand nombre d’étudiants retournent chez eux pour les vacances. Le quartier se vide, en particulier le soir.
Les résidents plus âgés, les jeunes familles, la clientèle de proximité n’ont pas de réels attraits culturels. Ils doivent se rendre au centre-ville, là où foisonnent les activités alors que beaucoup souhaiteraient plutôt rester dans le quartier le soir, près de chez eux.
L’arrondissement de Côte-des-Neiges est le plus peuplé de Montréal et il doit pouvoir se comparer avantageusement à ce que d’autres arrondissements offrent.
La qualité de la programmation et le respect du voisinage sont au cœur de notre vision. C’est pourquoi le 5 septembre dernier, la Société de développement touristique de Côte-des-Neiges (SDT) a déposé à la séance du conseil d’arrondissement une offre de programmation pour la saison estivale 2013.
Nous souhaitons que l’arrondissement retienne cette proposition et nous donne la possibilité et la responsabilité de conduire l’animation culturelle.
Ce projet est souhaité par les résidents, les gens d’affaires, les groupes communautaires et les élus. C’est une bonne nouvelle tant pour l’image de notre quartier que pour la valeur culturelle ajoutée au territoire. Il crée un lieu convivial rassurant à proximité de tout (autobus, métro, restaurants) qui exprimera le bien-vivre ensemble qui caractérise ce quartier.
Jérôme Bugel Président
Association des gens d’affaires de Côte-des-Neiges
Des rues conviviales et sécuritaires
Mis en ligne le jeudi 4 octobre 2012
La SAAQ rendait publiques récemment des données qui nous apprenaient qu’en moyenne, deux écoliers québécois étaient blessés chaque jour sur le chemin de l’école, les petits Montréalais étant par ailleurs surreprésentés dans ces statistiques. En tant que mères de deux et trois enfants respectivement et citoyennes de Notre-Dame-de-Grâce, nous sommes bouleversées par ces statistiques qui ont pour nous des noms et des visages.
Nous désirons exprimer notre souhait que cet enjeu qu’est la sécurité des usagers les plus vulnérables de nos rues, c’est à dire les piétons, et particulièrement les enfants et les personnes âgées, figure parmi les priorités de notre arrondissement, de notre ville et de notre province.
Nos familles ont pris la décision de vivre à Montréal et de privilégier la proximité des services, diminuant ainsi la fréquence et la durée des déplacements en voiture; les déplacements à pied font donc partie intégrante de nos vies et de celles de nos enfants et voisins. Nous sommes heureuses de voir que notre arrondissement a récemment entrepris de mettre en place des mesures d’apaisement de la circulation, entre autres aux intersections avoisinant les écoles du quartier.
Il est clair que certaines de ces nouvelles mesures ont ralenti la circulation automobile aux heures de pointe et nous comprenons les frustrations que cela puisse créer auprès de certains qui voient ainsi la durée de leurs déplacements s’allonger. Cependant, nous restons convaincues qu’un partage plus équitable de nos rues rehaussera la qualité de vie de la grande majorité des résidents de notre quartier.
Le changement, bien sûr, dérangera toujours; nous sommes reconnaissantes et nous offrons tout notre soutien à nos élus et fonctionnaires qui s’attaquent concrètement à ces problèmes complexes avec des moyens limités.
Nous invitons nos concitoyens à venir s’exprimer lors des débats publics qui auront lieu au sujet de ces nouvelles mesures : ainsi, un échange sain, fondé sur le respect et la compréhension des objectifs et préoccupations de chacun, pourrait avoir lieu. À notre avis, ce n’est qu’en s’engageant auprès de notre communauté et en travaillant de manière constructive que l’objectif ultime de protection des plus vulnérables pourrait devenir plus qu’un vœu pieux...
Au final, nous voulons dire à ceux qui rêvent de rues conviviales et sécuritaires: travaillez avec d’autres, soyez réalistes, tenaces et patients. Soulignez les bons coups autant que vous critiquez les ratés et, comme ce fut le cas pour nous, votre engagement pourra se traduire par des avancées de trottoirs tout autant que par des amitiés.
Dominique Sorel, Dominique Barsalou. Quartier vert, actif et en santé de Notre-Dame-de-Grâce Sud-Est
Indignation de l’APAQ Côte-des-Neiges
Mis en ligne le jeudi 9 août 2012
Ce printemps, les casseroles se sont fait entendre un peu partout dans le quartier Côte-des-Neiges. Depuis le
10 juin, à travers Montréal, des citoyens se réunissent en assemblée populaire autonome toutes les semaines pour discuter des conséquences de la loi 78 sur leur liberté d’association et pour trouver des façons de faire entendre leur désaccord en regard de cette loi qui porte atteinte aux droits démocratiques.
L’Assemblée populaire autonome de quartier (APAQ) de Côte-des-Neiges s’indigne de la décision de la Cour d’appel du Québec de refuser d’entendre à nouveau les arguments visant à obtenir que la loi 78 soit suspendue avant la rentrée scolaire en août et septembre prochains.
Formulée par quelque 70 organisations syndicales et communautaires, cette demande à la Cour d’appel de suspendre cette « épée de Damoclès au-dessus des têtes » était urgente. La loi 78 constitue « un réel manifeste » contre les libertés fondamentales de tous les citoyens et citoyennes du Québec. « Nous avons dénoncé à la fois l’esprit et les effets du projet de loi 78 qui crée une forme de criminalisation du droit de manifester, en plus de bafouer les libertés fondamentales protégées par les Chartes canadienne et québécoise des droits et libertés, notamment en reniant trois garanties de notre société libre et démocratique : les libertés d’expression, de réunion pacifique et d’association ».
Le plus incroyable est que le refus de sursis intervient après l’avis de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse qui conclut que la loi 78, forçant le retour en classe et restreignant le droit de manifester, bafoue les libertés fondamentales garanties par la Charte canadienne des droits et libertés. Bien plus, cet avis s’ajoute aux arguments du Barreau du Québec, de l’ONU et d’Amnistie internationale qui condamnent la loi 78.
L’APAQ lance un appel à la mobilisation de tous à poursuivre la lutte pour l’annulation de la loi 78 et pour appuyer les étudiants et les étudiantes lors de la rentrée scolaire en août.
Julie Duford, Kristiane Gagnon, Afifa Maaninou et Gérard Talbot au nom de l’APAQ Côte-des-Neiges
Et les iniquités structurelles?
Mis en ligne le jeudi 26 janvier 2012
La réforme en profondeur des budgets des arrondissements proposée par l’Administration Tremblay-Applebaum vise-t-elle à corriger les iniquités budgétaires structurelles qu’elle n’a jamais travaillé à résoudre?
Son premier budget, en 2002, a été confectionné entièrement par le comité de transition. La loi obligeait d’accorder une dotation budgétaire sans réduction de services aux citoyens. Mais depuis 2003, l’Administration n’a jamais tenté de réformer les critères d’allocation budgétaire. Cela a engendré d’importantes iniquités entre les arrondissements.
Prenons par exemple Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce et Saint-Laurent. En comparant le nombre d’employés municipaux qui desservent leur population respective, nous obtenons les résultats suivants. En 2003, CDN–NDG a
1 fonctionnaire pour 385 citoyens, tandis que Saint-Laurent en a 1 pour 160. En 2012, CDN–NDG a 1 fonctionnaire pour 355 citoyens, tandis que Saint-Laurent en a 1 pour 157.
En matière de services aux citoyens pour le loisir et la culture, CDN–NDG dépense 102 $ par citoyen en 2003, et 133 $ en 2012. Saint-Laurent dépense 181 $ par citoyen en 2003, et 275 $ en 2012.
Dans ces deux cas, les écarts sont énormes. Nous ne pouvons qu’en conclure que sur le territoire de la nouvelle Ville, les citoyens n’ont pas droit aux mêmes services quel que soit leur lieu de résidence.
Cela signifie aussi que depuis les dix dernières années, des écarts structurels se sont creusés entre les arrondissements, particulièrement entre les anciennes banlieues et les arrondissements de la Ville de Montréal.
La consultation entreprise par Michael Applebaum vise-t-elle vraiment à faire une « réforme en profondeur »? Le questionnaire qu’il soumet à la réflexion des élus n’aborde aucunement les solutions portant sur les iniquités structurelles.
Pierre-Yves Melançon
Ancien conseiller municipal de Côte-Des-Neiges sous Vision Montréal
Financement des arrondissements
Mis en ligne le jeudi 26 janvier 2012
Beaucoup de vos lecteurs se souviennent probablement de la comparaison entre Côte-des-Neiges et Notre-Dame-de-Grâce et d’autres arrondissements, que vous aviez publiée dans le passé. Il en ressortait clairement que notre arrondissement était nettement défavorisé au point de vue traitement fiscal / budgétaire. Il serait intéressant de refaire cet exercice maintenant que notre maire d’arrondissement est en même temps président du comité exécutif de la Ville de Montréal, c’est-à-dire qu’il devrait avoir les moyens d’obtenir justice pour son arrondissement. Je vous encourage fortement à éclairer la population avec une nouvelle comparaison.
Veronika Jolicoeur
Côte-des-Neiges
A graffiti offer
Mis en ligne le jeudi 3 novembre 2011
I suggest the following win/win situation for residents, property owners and taggers to substantially reduce graffiti vandalism. Simply request our misdirected youth to stop, step forward free from fine or prosecution and accept accredited art education in exchange. They lack but want the entry skills to create murals, graffiti on canvas, etc. and profit from corporate and commercial sponsorship. The entry qualification is to remove one or more of their tags as sincere indication of willingness to stop. The upside is that they retain the same energy and bravado to move on to a better future.
Is it not time to temper human dignity with the outdated get-tough approaches? Is it not time to reduce the general frustration and controversy when graffiti reappears after cleaning? Is it not time to open the doors to our youth when they perceive all others are closed?
The Quebec Government responsible for culture, art, education and youth could finance the project “Trade up for Better” together with whatever resources the city and boroughs can provide. I call upon Susan Clarke, point person mandated with the CDN/NDG file to sincerely discuss, without further delay, this interesting program with all levels of government. All our non-profit organizations, Sun Youth, Dans La Rue, Prevention NDG etc., which are well versed in the problem, can serve as brokers to facilitate the transition. Local artists who have successfully made the switch can serve as teachers and professors for good mentorship.
Michael Shafter
Côte-des-Neiges
The dangers of crossing at Royal and Terrebonne
Mis en ligne le jeudi 3 novembre 2011
I am sorry to have to point out an error in your newspaper, but it is too important to let go.
In the second to last paragraph of Ingrid Wissink’s generally fair article about school zone traffic along Terrebonne in NDG, she interviews the crossing guard at Royal and Terrebonne, right beside Willingdon School, not St. Monica’s as stated.
But the more important error Ingrid Wissink makes is that she says that Royal and Terrebonne is a four-way stop, which it isn’t, and that is the point. There is only a marked pedestrian crossing across Terrebonne there, and we all know about Quebec drivers’ propensity to ignore pedestrian crossings. Can you imagine being the pedestrian guard who has to step out again and again in front of cars at a simple pedestrian crossing?
And the reason the borough cannot put a four-way stop at this corner is because there is a traffic light at the corner one short block west of here at Draper and Terrebonne, and stop signs less than 150 meters from traffic lights are strictly forbidden because drivers’ attention tends to jump to the green light beckoning ahead.
So replacing the traffic light at Draper and Terrebonne with a flashing red stop sign (never green) is the only way NDG children will get the four-way stop sign at Royal and Terrebonne they need for their safety.
Peter McQueen
NDG District Councillor
Therapy overlooked
Article mis en ligne le jeudi 6 octobre 2011
Like many Montreal residents, I have my own ideas regarding tackling the problem of graffiti vandalism. I attended the Sept. 21 CDN/NDG information session that specifically discussed this widespread issue. Substantial amounts of pertinent information and statistics were publicly revealed by various city officials and community organizations in demonstrating their appreciated considerable ongoing and proposed solutions. The clean-up costs required are staggering, and some graffiti-vandalism victims apparently refuse free assistance offered in cleaning their property.
Attending the meeting was Councillor McQueen who observed in a statistics chart showing damages cost totals per vandal caught, that just the two most prolific graffiti vandals tallied more damages combined than the remaining number of the taggers. This led to questions asked to officials inquiring about psychological profiles of the obsessive-behaviour types of taggers, who distinctly differ from mischief-prankster taggers who are likely to stop their nuisance after being initially caught.
Article mis en ligne le jeudi 22 septembre 2011
Bonjour à toutes et à tous,
Pour les commissaires scolaires, l’année scolaire 2011-2012 sera l’occasion de réfléchir à une vision d’une commission scolaire nouvelle. En effet, dans le contexte de remise en question de la gouvernance actuelle en éducation, tant politique qu’administrative, nous souhaitons entreprendre un examen nécessaire de nos façons de faire, notamment dans le cadre du plan Réussir qui vise la réussite et la persévérance des élèves. Nous souhaitons renouveler et moderniser la CSDM pour en faire un meilleur outil de gouvernance, de gestion et d’éducation.
Au cœur de cette réflexion, il y a, bien sûr, la réussite de tous les élèves montréalais. Car la grande mission de la CSDM est d’organiser les services éducatifs et de veiller à la qualité de ces services dans le but de diplômer et de qualifier le plus grand nombre possible de Montréalais, jeunes et adultes.
Le Centre de la santé du Metro Vendôme
Article mis en ligne le jeudi 8 septembre 2011
La reconstruction du pont ferroviaire commence à l’angle des boulevards Décarie et De Maisonneuve, mais les résidants de NDG n’ont toujours pas de réponses à leurs questions et leurs inquiétudes pour le quartier, notamment en ce qui concerne leur accès au Métro Vendôme, à pied, en vélo et même en auto. Les gens doivent être consultés le plus tôt possible !
Des questions importantes doivent être répondues. Quels sont les plans concernant les terrains près du Métro Vendôme, immédiatement au nord des voies ferrées et du nouvel hôpital? Quelles décisions de zonage seront prises concernant les immeubles à bureaux existants et pour l’immense terrain vague au coin de Claremont? Plusieurs indices nous font croire que ce secteur sera le point de mire de projets de développement immobiliers et routiers.
Au printemps, l’administration Tremblay a ajouté ce secteur à la liste d’anciens sites industriels admissibles à des congés de taxes et en a élargi l’admissibilité à des édifices commerciaux à vocation médicale. On peut croire que la Ville espère créer un « boom » de nouvelles cliniques et autres entreprises médicales privées.
Le projet Turcot de Transports Québec
Ce que ça veut dire pour l’Ouest de Montréal
Mis en ligne le Vendredi 25 mars 2011
La presse a surtout décrit le controversé projet Turcot comme une bataille entre des écologistes représentant les gens pauvres de St-Henri qui vivent près des autoroutes et de la pollution (une centaine de personnes seront même expropriées) et Transports Québec, qui, pragmatiquement, défend les intérêts de tous les automobilistes montréalais. Mais cette simple dichotomie détourne l’attention de l’enjeu principal, à savoir si le plan de Transports Québec n’est pas en partie dicté par les constructeurs routiers et un plan de l’échangeur excessif.
1,5 milliard $ au lieu de 3 milliards $ D’abord, beaucoup de gens qui critiquent le méga projet Turcot se demandent pourquoi ne pas reconstruire l’autoroute 15 en priorité, dans l’axe nord-sud. Elle a été construite en vitesse en 1967 et son état est déplorable. En faisant cette simple reconstruction, il n’y aurait pas d’expropriation dans St-Henri et aucune construction sur l’autoroute 20. Cela signifierait également qu’il n’y aurait pas, pendant
7 ans, de ralentissement ou d’interruption de la circulation entre le pont Mercier et le centre-ville. Le point le plus positif, c’est qu’il en coûterait
1,5 milliard $ au lieu de 3 milliards $.
Iniquités budgétaires des arrondissements à Montréal
Mis en ligne le jeudi 20 janvier 2011
Dans le monde municipal, il y a une règle simple : une offre de services équitable pour tout citoyen. Le citoyen paye le même prix pour jouer au tennis pendant une heure quelle que soit la localisation de son terrain de tennis dans la ville. Avoir deux collectes de déchets par semaine et une pour les matières recyclables, la même qualité de services pour le déneigement, etc.
Nous fêtons les 10 ans de l’adoption de la loi portant sur les fusions municipales. Cette loi reposait sur deux principes majeurs. Le premier : assurer une équité dans la fiscalité foncière. Le deuxième : fournir des services équivalents dans tous les arrondissements
La « nouvelle » ville devait ainsi établir une équité fiscale entre les arrondissements afin que chaque citoyen « paye sa juste part des impôts fonciers et les diverses taxes municipales». De plus, il était aussi très clair que la « nouvelle » ville devait graduellement mettre en place les mécanismes budgétaires afin d’établir une meilleure équité dans l’offre de service et, par voie de conséquence, dans les allocations budgétaires des arrondissements.
Dans les deux cas, l’administration Tremblay a failli à la tâche. Nous aborderons seulement l’iniquité dans les allocations budgétaires aux arrondissements. Nous allons examiner les budgets des arrondissements durant la période 2003 à 2011.
Le profilage racial et l’impunité des policiers
Mis en ligne le jeudi 6 janvier 2011
La Ligue des Noirs du Québec est outrée par les actions policières qui font fréquemment du profilage racial sur la communauté noire. Le cas d’un avocat noir ciblé parmi ses collègues est un exemple typique de profilage racial tel que révélé dans un grand quotidien le 14 décembre 2010.
La question est d’intérêt public. De simples citoyens présents ont trouvé l’intervention policière intempestive et exagérée. S’il s’agissait d’un groupe de simples citoyens de la communauté noire, ils se retrouveraient la nuit même en détention avec voies de fait contre les policiers, agression armée, entrave au travail des policiers comme ils ont l’habitude de le faire.
Cela démontre la faiblesse de notre système judiciaire face à la brutalité policière qui est tolérée et acceptée par les pouvoirs politiques et judiciaires dans une société démocratique comme la nôtre.
Également, la Ligue a pris bonne note des conseils du policier Stéphane Bélanger de déposer la plainte à la déontologie policière, parce qu’il est au courant que la déontologie policière, avec sa solution de médiation, n’a rien fait depuis plusieurs années pour dissuader les policiers de commettre des abus et des arrestations injustifiées.
Les membres de la communauté noire et des communautés culturelles vont continuer d’être victimes de ces excès policiers, s’il n’y a pas d’interventions sérieuses pour protéger les droits de la personne et la justice pour les simples citoyens.
Nous exigeons une intervention énergique du gouvernement du Québec pour mettre en place des règlements adéquats et des mesures d’application afin de protéger les citoyens contre ce type d’abus.
Nous réitérons également notre demande d’une enquête publique et indépendante quand il y a brutalité policière ou mort d’hommes aux mains des policiers. Dans une société démocratique comme la nôtre, nous ne devons pas tolérer l’impunité de fautifs qu’ils soient policiers ou non policiers. Chaque citoyen doit être égal devant la loi.
La Ligue des noirs du Québec
À quoi sert la loi de l’eau?
Mis en ligne le jeudi 4 novembre 2010
La Coalition québécoise pour une gestion responsable de l’eau - Eau Secours! demande au gouvernement du Québec à quoi sert la loi de l’eau, si on ne peut pas s’en servir pour protéger les nappes phréatiques et l’eau d’aqueducs municipaux qui menacent d’être souillées par l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste.
Au Québec, nous ne connaissons pas encore nos nappes souterraines. Laisserions-nous les industries percer notre sol sans savoir si ces forages sont dangereux?
La Coalition Eau Secours! admire le courage politique des deux associations de municipalités du Québec, l’UMQ et la FQM, qui s’opposent à l’utilisation des eaux municipales par l’industrie des gaz de schiste.
Mais où sont les députés, les ministres, le premier ministre dans ce débat? Sont-ils sourds aux inquiétudes justifiées par les nombreux « accidents » de cette industrie chez nos voisins du sud? Quand Pierre Arcand, le ministre du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs se manifestera-t-il? Après les premières contaminations?
Si ni nos lois, ni notre gouvernement ne protègent l’eau et la santé des citoyennes et des citoyens, qui le fera?
Devant ces carences, Eau Secours! invite la population à demander Eau et fort un moratoire immédiat sur l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, le temps qu’un BAPE élargi analyse les impacts de cette industrie sur l’eau, l’air, les sols, ainsi que sur la santé humaine.
Maryse Pelletier
Vice-présidente
Eau Secours!
Why does our NDG neighborhood have to pay?
Mis en ligne le jeudi 7 octobre 2010
Commuters who take Elmhurst St. in the morning or afternoon have to wait for trains to go by at the crossing. They will be unhappy to learn that the president of AMT, Joel Gauthier, wants $676M to increase service from 144 to 456 trains weekly, meaning a train every 12 minutes during rush hour.
This translates into the Elmhurst St. train crossing being blocked almost continually in the morning and at night, as well as more train traffic during the day. Cars and buses will be blocked and traffic will pile up to Sherbrooke and probably all the way to St. Jacques.
Increased train traffic will cause great inconvenience and danger to both residents and students. The added pollution and noise will degrade our neighborhood’s environment.
If more West Island commuters leave their cars at home to take the train, congestion on Highway 20 will be alleviated. But must western NDG pay such a heavy price? When will the powers that be build an overpass or underpass?
The lack of will to tackle our community’s concerns will come back to haunt the politicians who ignore this emerging problem.
Patrick McDonnell
NDG
Ouvrez une rampe d’autoroute et fermez-en une autre pour NDG
Mis en ligne le jeudi 7 octobre 2010
Certains affirment que j’écris uniquement à propos des pistes cyclables. Voici un dossier urgent pour tous les conducteurs de NDG qui fera la différence.
C’est une évidence : la nouvelle bretelle d’accès de Decarie en direction Sud aux rues Addington et De Maisonneuve (construite il y a 3 ans) doit être ouverte pour le trafic local. Celà enlèverait un certain trafic aux rues achalandées de Sherbrooke et Addington et permettrait aux résidants de NDG retournant à la maison de ne pas emprunter ces deux rues.
L’absurdité que cette rampe nouvellement construite soit fermée a été soulevée par un résidant de la rue Addington au nord de Sherbrooke, rue qui fait face au bruit et à la pollution de la rampe actuellement utilisée, sans aucun mur du son. Pendant ce temps, les résidents à proximité de la sortie inutilisée ont un mur de son pour protéger leur maison! Ces résidents bénéficieraient aussi de l’ouverture de cette nouvelle rampe, puisque cela signifierait moins de trafic à proximité de leurs résidences. Nos impôts ont payé pour cette rampe! Transports Québec, ouvrez-la maintenant!
On parle aussi de fermer l’entrée sur le côté Est de la rue Girouard au Sud de Sherbrooke vers l’autoroute 15 Sud (Pont Champlain) et 20 Ouest ( Pont Mercier et aéroport) comme faisant partie du plan de transport entourant le CUSM. Ceci afin de faire de l’espace pour deux voies sur la rue Girouard sous les voies ferrées afin de permettre aux résidants de la rue Raymond de se rendre aux écoles, ce qui est seulement disponible pour le reste de NDG. Le plan pour un rond-point aux rues Girouard et Upper Lachine qui garderait l’entrée d’autoroute ouverte s’est avéré trop compliqué.
Cette fermeture ne serait pas un inconvénient pour les conducteurs de NDG. Tout d’abord, les résidants au nord de NDG sont plus proches de l’entrée Côte-St-Luc à ces autoroutes. Deuxièmement, les résidants de l’ouest de NDG peuvent accéder à ces autoroutes à Ville St-Pierre ou Angrignon. Troisièmement, les résidants du sud de Westmount ou du sud-est de NDG peuvent descendre les rues St.-Jacques ou la Vallée et ainsi prendre l’autoroute 20 Ouest par la rue Notre-Dame ou l’autoroute 15 Sud à la Vérendrye (en s’évitant les embouteillages de Turcot!)
La question est : QUAND fermerons-nous cette rampe et ferons-nous de la rue Girouard une rue à deux voies sous le passage souterrain? La Ville centre et Transport Québec hésitent, incertains des plans finaux pour l’Échangeur Turcot. Pendant ce temps, les travaux de réfection des égoûts commenceront dès octobre et dès l’été prochain, le boulevard Décarie à la hauteur du passage souterrain du CP sera fermée pour réfection en prévision de l’ouverture éventuelle du CUSM.
Le plan provisoire de deux ans prévu au moment où le passage souterrain sera bloqué déviera le trafic en direction du nord sur le boulevard Décarie sur Crowley, Prud’homme et dans le passage souterrain Upper Lachine. C’est raisonnable, mais simplement insuffisant. Présentement, il y a une voie sur le boulevard Decarie qui permet de tourner sur De Maisonneuve, une autre voie allant directement vers Decarie à la rue Sherbrooke, plus la voie d’Upper Lachine attendant pour tourner à gauche. Ces trois voies seront toutes compressées dans une voie pendant la fermeture du passage souterrain. Et Cavendish n’a aucune capacité supplémentaire pour atténuer cet embouteillage.
Mais si la rue Girouard avait déjà deux voies au moment où le passage souterrain du boulevard Décarie sera fermé, cela aiderait un peu le trafic allant vers le nord vers la rue Sherbrooke ou la rue De Maisonneuve. Le trafic pourrait également éviter le bloc résidentiel de la rue Girouard entre Upper Lachine et St.-Jacques. Permettez simplement à une des deux voies de Crowley/Prud’homme de tourner à gauche sur Upper Lachine et ensuite directement sur Girouard. Transports Québec, s’il vous plaît établissez rapidement deux voies sur la rue Girouard pour aider le trafic pendant la période difficile des travaux routiers autour du CUSM, aussi bien que lors de l’ouverture de l’Hôpital.
Peter McQueen
L’eau doit demeurer une ressource publique et gratuite
Mis en ligne le jeudi 9 septembre 2010
L'eau est un don sacré qui est essentiel à la vie sur notre planète. Sans eau, les êtres humains meurent en quelques jours et, sans eau, tout ce dont nous tirons notre nourriture se dessèche rapidement. L'accès à l'eau est un droit humain fondamental. Tout le monde a droit à la vie et, par conséquent, tout le monde a le droit d'avoir accès à de l'eau potable. Les États ont la responsabilité de fournir de l'eau potable à leurs citoyens, à un prix raisonnable pour ceux qui en ont les moyens et gratuitement pour les autres. L'eau n’est pas une marchandise qu'on puisse acheter ou vendre comme des voitures ou des cellulaires.
Développement et paix demandent aux Canadiens de s'engager à appuyer les services publics d'eau en choisissant d'utiliser l'eau du robinet plutôt que l'eau embouteillée, chaque fois que cela est possible. Développement et paix propose de créer des espaces où on ne consomme pas d'eau embouteillée, aussi bien à la maison que dans les espaces publics: paroisse, université, école, lieu de travail et collectivité. Ils sont aussi invités à appuyer les démarches qui visent à remplacer l’eau embouteillée par l’eau du robinet dans tous les lieux publics municipaux, provinciaux et fédéraux où une eau potable est accessible. Les citoyens de Côte-des-Neiges peuvent signer une carte d’engagement au kiosque de D&P devant l'église St. Kevin's lors de la fête du quartier dimanche le 12 septembre.
Boris Polanski
Membre du groupe local Outremont-Côte-des-Neiges et vice-président du Conseil diocésain
Un important problème de recrutement
Mis en ligne le 23 juin 2010
Il y a 18% de chômage à Côte-des-Neiges. C’est tout un bassin de demandeurs d’emplois.
Je suis une jeune entrepreneure de 30 ans et je désire créer une entreprise de services pour personnes âgées suivant les perspectives d’emploi local et durable.
Consciente, engagée et responsable, je veux créer cette entreprise au niveau local dans le quartier plein de potentiel où je vis depuis trois ans, et dans lequel je serais intéressée à m’impliquer.
Comment se fait-il que ce soit si difficile de trouver, parmi tous les organismes dédiés à l’emploi sur Côte-des-Neiges, une liste à jour (c’est-à-dire après 2009) de candidats qualifiés ou non en recrutement de personnel?
Comment se fait-il, malgré tous les fonds publics investis dans ces organismes, qu’on se retrouve sans solutions pour explorer ces ressources? Tout le monde se lance la balle, mais qui peut vraiment aider?
Comment se fait-il, alors que je veux investir temps et énergie à Côte-des-Neiges, qu’on me renvoie toujours à Emploi-Québec de Ville Saint-Laurent?
Les organismes dédiés à l’emploi et l’intégration par le travail auraient-ils tout intérêt à avoir 18% de chômeurs?
J’en ai l’impression, mais j’espère que les organismes auxquels je m’adresse ont effectivement une solution à ce problème, ou à tout le moins des réponses pour moi.
Vivianne L-Gosselin
La démocratie, style Union Montréal et Michael Applebaum
Mis en ligne le 29 avril 2010
À Côte-Des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce, oubliez la transparence et la démocratie et n’en parlons surtout pas!
Lundi 12 avril, le conseiller Peter McQueen de Projet Montréal proposait que l’Arrondissement CDN–NDG adopte une pratique simple visant à mieux informer les citoyens sur les questions à l’ordre du jour des réunions du conseil d’arrondissement.
Tout simplement, il proposait que CDN-NDG adopte la pratique du Plateau Mont-Royal de mettre en ligne deux jours avant chaque séance du Conseil d’arrondissement le sommaire des dossiers à l’ordre du jour. C’est pourtant simple : l’ordre du jour lui-même ne dit presque rien d’utile au commun des citoyens. Pour en savoir plus long, nous devons nous rendre au bureau de l’arrondissement ou au Conseil le soir même !
Non seulement le conseiller McQueen a-t-il échoué dans sa démarche, mais aucun membre du Conseil – tous des membres de l’équipe Tremblay – n’a même voulu appuyer la motion, donc pas de débat, pas de vote. Rien! Même pas le droit d’expliquer sa motion.
À tout vouloir contrôler, Michael Applebaum et son groupe refusent la transparence, ne veulent pas adopter la moindre pratique démocratique et ne veulent surtout pas en débattre devant leurs électeurs!
Jean Hébert
Crions haro sur les vrais abus d’argent public
Mis en ligne le 29 avril 2010
Bonjour,
J’aimerais répondre à la lettre « Ma montée de lait privée que je veux rendre publique! »
Comme bien d’autres personnes, Madame Mastromonaco se trompe en accusant les écoles privées d’être un désavantage pour la société. C’est même le contraire ! Car si le privé était aboli, l’État devrait payer pour chacun des étudiants présentement au privé, non pas 60 %, mais bien 100 % , comme pour les étudiants des écoles publiques. Les parents qui croient à la qualité de l’Éducation au privé font souvent de grands sacrifices. Et n’oubliez pas, ils paient deux fois: une fois par la taxe scolaire (que les parents locataires n’ont pas à payer) et une fois par les frais de scolarité qui complètent la contribution insuffisante de l’État. Bref, le privé fait économiser à l’État, donc aux contribuables en général !
Par contre, les vrais abus de fonds publics, contre lesquels nous devrions tous nous insurger sont:
- les bonis accordés aux fonctionnaires (Caisse de Dépôt, SAQ, etc.) qu’ils reçoivent en plus de leur salaire déjà substantiel, même s’ils ont mal fait leur travail;
- les primes de départ choquantes accordées à la même catégorie de personnes;
- les dépenses exagérées pour certaines rencontres (voir Le Journal de Montréal: récent scandale dans le monde de l’éducation, par exemple);
- les énormes subventions aux entreprises qui non seulement n’ont rien à rembourser, mais qui souvent ne paient même pas d’impôt.
Ces façons injustifiées de dépenser les fonds publics devraient mobiliser les contribuables !
Veronika Jolicoeur
Ma « montée de lait » privée que je veux rendre publique!
Article mis en ligne le jeudi 15 avril 2010
Le budget est arrivé!
Nous devrons tous nous serrer la ceinture… même nos écoles publiques!
Pourtant, qu’advient-il des écoles privées? Rien, elles ne mettront pas la main à la pâte.
Nous plaçons 45 % de nos impôts dans le système de la santé. Je ne suis pas économiste, mais j’observe. Est-ce que nous pouvons vraiment mettre plus d’argent dans cette enveloppe sans heurter les autres programmes? Je crois que ce serait très difficile! Le gouvernement a décidé d’instaurer une nouvelle taxe qui sera directement affectée au système de la santé, dont – je crois – nous aurons bientôt besoin puisque nous sommes dans une société vieillissante. Certains programmes seront revus ou changés.
Le deuxième poste budgétaire de notre état, c’est l’éducation. Les coûts de système sont présents dans le budget, mais les commissions scolaires et le ministère de l’Éducation devront faire des compressions en ce qui concerne leurs cadres. Ainsi, un sur deux ne sera pas remplacé au moment d’un départ.
Mais qui n’est pas touché? Qui aurait dû être touché? Les écoles privées!
Pour garantir la liberté de croire, vive le Québec laïque !
Mis en ligne le lundi 22 mars 2010
À la demande des militants d’Outremont, les partisans du PQ, réunis en colloque à Lévis, ont voté unanimement en faveur de la laïcisation de nos institutions nationales.
À notre corps défendant, nous le savons, Dieu est présent dans la Constitution canadienne qui, bien que jamais acceptée par le Québec, l’y assujettit. Surtout, le préambule de la Charte des droits et libertés précise « que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit ». Dans le meilleur des cas, tout cela revient à dire que, dans le cadre canadien, Dieu est l’égal du Droit…Ceci amène une interprétation de la Loi par les représentants de l’État qui est arbitraire se basant sur les particularismes confessionnels, plutôt que l’universalisme du Droit.
Vous l’aurez compris, le débat fondamental réside donc sur l’acceptation, ou non, de l’incursion du relativisme juridique dans notre système civil et donc théoriquement égalitaire.
Protéger son enfant à vie
Mis en ligne le jeudi 18 mars 2010
Quel parent n’est pas conscient de l’importance de faire vacciner ses enfants? Dans les pays comme le Canada, où des programmes de vaccination de masse sont en place depuis longtemps, des maladies comme la poliomyélite, la rougeole, les oreillons et la diphtérie ne sont plus menaçantes. Au cours des 50 dernières années, les vaccins ont sauvé plus de bébés et d’enfants que toute autre intervention médicale.
Or, il ne faut pas se contenter de telles réussites à mesure que ces maladies deviennent chose du passé. Les agents pathogènes sont des organismes vivants, capables de se transformer pour survivre. Vu cette évolution constante, les chercheurs en santé doivent eux aussi s’adapter continuellement, c’est-à-dire toujours trouver de nouveaux vaccins et traitements pour combattre les nouvelles souches infectieuses. Il est vital de demeurer au devant des microbes par le biais de programmes de vaccination, afin de réduire le risque d’infections graves, voire mortelles pour les générations futures.
Fraser-Hickson Library
Mis en ligne le 22 février 2010
Dear Editor,
The historic Fraser-Hickson was both a privately held public Library and a community centre enjoyed by over ten thousand children and adults. It was supported by a very large base of volunteers and able to provide a plethora of community services/activities on a small operating budget of 800k/year---cheap by the standards of the City's own municipal library system for a collection and membership of the same size. It also saved the City over 20 million dollars in decades worth of library services to NDG.
Before its closing, meetings between the City and the library held in 2006 resulted in the follow ideas: (1) a private-public partnership where the smaller Benny Library could merge with an upgraded version of the former Kensington location, and (2) both libraries moving into a new municipal library slated for construction in 2012 (presumably the one borough mayor Applebaum unilaterally decided to construct on Benny Farm). Idea #1 was rejected by the City because of the $4 million upgrade price tag. Idea #2 was rejected because the library could not wait that long without support money---something team Tremblay/Applebaum was not willing to give, even in the face of thousands of petition signatures.
Applebaum spins again
Mis en ligne le 4 février 2010
Dear Editor,
It seems to me that the yarns Michael Applebaum and his friends have been spinning for so long are beginning to tangle the thinking of others.
In recent years, I have so often heard Applebaum and his friends speak of those who "oppose the Benny sports centre." The lie has been told so often by the Applebaum team that it seems to have permeated the minds of others now.
In the article by Sarah Leavitt in your January 20 issue, - New Decade, new problems - Applebaum refers to Cym Gomery as "the leader of the opposition" to the sports centre project. And Peter McQueen is quoted as defending himself, saying that he is not part of the opposition to the sports centre. So, it seems Peter is buying into the yarn now.
I don't know about Cym's views about the sports centre, but I do know that of all the people I have talked to in NDG during the past few years, no one has been opposed to a sports centre.
Responsible citizens have expressed concern about the extravagance of building such a centre in these hard times and the problems of parking and additional traffic in this residential area. But no one I have spoken to has been opposed to having a sports centre.
What the people are so strongly opposed to is the destruction of Benny Park.
The sports centre was supposed to have been built across from Benny Park and not in it, until Michael Applebaum decided that, in order to create a centre grandiose enough to suit his dreams, the park would have to be sacrificed.
Phyllis Carter
Mobilisation étudiante
Mis en ligne le 22 janvier 2010
La présente a pour but de vous informer de l'initiative exceptionnelle d'une étudiante, Lyso Pierre-Boulé, en service social de l'Université de Montréal. Elle a coordonné, jeudi et vendredi dernier, deux activités de collecte de dons pour Haïti en mettant sur pied une équipe mobile d'une dizaine de personne qui récoltait des dons pour Haïti auprès des étudiants présent sur le campus Jean-Brillant. La cohorte de volontaires n'avait que 45 minutes par jour pour recueillir les dons auprès de chaque étudiant qu'il récoltait sur leur chemins.
Le Résultat? Près de 2000$ ont été remis à la Croix-Rouge par le biais de la FAECUM (Fédération des associations étudiantes du campus de l'Université de Montréal).
Plusieurs élèves et enseignants ont, depuis, manifesté un intérêt commun à mettre sur pied des initiatives de mobilisation à court et moyen terme pour Haïti. L'approche de service social se veut une philosophie qui tente de ne pas imposer une idéologie aux bénéficiaires, qui sont eux-mêmes, vus comme des sujets et non des clients. Voilà pourquoi des idées favorisant l'autonomie d'Haïti sont présentement en ébullition au sein du corps professoral de l'école de service social et de plusieurs de ses étudiants.
Ricardo, élève en service social.
Le rôle du commissaire scolaire
Article mis en ligne le jeudi 21 janvier 2010
Photo Courtoisie
Depuis plusieurs années, je communique avec des centaines de citoyens par courrier électronique. Cependant, cette méthode a ses limites. La presse écrite possède de plus grandes répercussions et une facilité d’informer les citoyens. C’est pour cette raison que je suis heureuse d’avoir accès à une chronique de votre journal local, afin de mieux faire connaître le rôle du commissaire scolaire, celui de la commission scolaire ainsi que les écoles publiques de notre communauté, qui sont de très grande qualité, mais souvent méconnues.
La démocratie de proximité qui est exprimée par l’élu scolaire est, pour moi, primordiale. Une couleur différente est vivante dans chacune des communautés, des besoins sont différents pour la langue, le transport et les services spécialisés. Faire valoir ces différences dans la gouvernance scolaire, voilà un des rôles de votre commissaire scolaire.
Au sein de la Commission scolaire de Montréal (CSDM), il y a souvent des différences d’une circonscription scolaire à l’autre. Dans l’est de la ville, les commissaires scolaires se doivent d’être à l’écoute de leur communauté afin de trouver des solutions pour garder les établissements ouverts malgré la baisse démographique. Dans l’ouest, les élus se doivent de chercher des pistes afin de trouver des solutions pour la surpopulation dans les écoles. Même commission scolaire, mais, les problèmes sont aux antipodes. Une décision administrative pourrait se traduire par la fermeture de certains établissements, sans prendre en compte le rôle important d’une école pour une communauté vivante, et le déplacement des jeunes par autobus, les déracinant de leur milieu communautaire dans certains quartiers. D’où la vigilance de la commissaire scolaire de bien orienter les décisions administratives.
With regard to Overheard At the Meeting in the Dec 16 edition
Article mis en ligne le lundi 11 janvier 2010
I resided in CDN for the first 24 yrs. of my life and am no longer a resident.
I have asked the Borough to ban Le Tour de l’Ile de Montreal until the event fully cooperates with charity for several reasons.
1) Quebec is by far the worst place for both charitable giving/volunteerism north of Mexico.
2) Le Tour de l’Ile de Montreal cost the taxpayers $650,000 to stage in 2007 (according to Marcel Tremblay).
3) The event is a major inconvenience to tens, if not hundreds of thousands of taxpayers.
4) Retailers have reported losses as high as “over 90%” due to street closures.
5) The hotel industry reported no real increase in room occupancy due to the event.
6) Dorval, Kirkland and Hampstead will not welcome the event unless it cooperates with charity. Laval, DDO and CSL will not allow the event to return because of the inconvenience/expense.
While Michael Applebaum has met with the organizers of Le Tour de l’Ile de Montreal, he has never granted me the same courtesy, though he has heard me ask questions at a three council meetings.