Côte-des-Neiges en fête est de retour. Le dimanche 12 septembre, de 12 h à 17 h, la grande fête de quartier se déroulera comme par le passé entre le chemin Queen-Mary et la rue Jean-Talon Ouest.

Cet événement annuel a pour but de rassembler le milieu des affaires et le milieu communautaire afin de mettre en valeur la richesse culturelle, communautaire, économique et sociale du quartier.

La fête promet encore une fois un après-midi plein de plaisir et de divertissements. Une foule d’activités enlevantes et entièrement gratuites sont prévues le long du chemin de la Côte-des-Neiges pour les résidents de tout âge et de tout horizon.

De talentueux artistes, musiciens et danseurs animeront la fête. Il y aura également de l’animation, des jeux et des activités pour toute la famille.

Au programme, musique du monde, hip hop, tambour d’acier, musique traditionnelle québécoise, musique émergente francophone. Ce sera également l’occasion de découvrir le dynamisme et la générosité de la communauté.

Le site du parc de Kent regroupera la scène culturelle, les spectacles multidisciplinaires ainsi qu’une trentaine de kiosques pour ceux qui souhaitent se renseigner ou se procurer de l’information sur les services offerts par les organismes communautaires du quartier de Côte-des-Neiges. Il y aura également une exposition d’environ 300 dessins d’enfants des camps de jour.

À nouveau cette année, une grande vente trottoir aura lieu du 9 au 12 septembre tout le long du chemin de la Côte-des-Neiges.

L’Oratoire Saint-Joseph, l’Église Saint-Kevin et le Centre communautaire de loisir de la Côte-des-Neiges prendront également part à la fête en offrant diverses activités.

Pour la petite histoire

Selon Claude Lauzon, directeur de la CDEC Côte-des-Neiges, CDN en fête est un collectif d’une quinzaine d’intervenants qui a été mis sur pied il y a huit ans afin d’aider le quartier à se présenter sous un jour plus favorable. Le quartier de Côte-des-Neiges gagnerait à être connu.

Cette fête extérieure met en valeur le grand nombre de services qui existent à l’échelon communautaire.

Un collectif d’une quinzaine d’intervenants communautaires de Côte-des-Neiges met ainsi l’épaule à la roue en montrant les liens de solidarité qui se développent dans le quartier qui a une population d’immigrants hétéroclite de transit.

Le principal défi de ce collectif est de développer un sentiment d’appartenance à la communauté. La majorité des habitants du quartier sont en fait des locataires, ce qui crée un environnement en perpétuel changement et favorise l’anonymat de ces résidents de passage en comparaison avec les quartiers bien établis de propriétaires de maisons.

À titre de comparaison, Notre-Dame-de-Grâce n’a pas de fête de quartier parce que ses résidents anglophones ont une identité et des traditions bien ancrées dans la communauté. Cette ancienne ville bénéficie de toute une infrastructure et de ressources qui ne sont pas aussi développées chez les francophones qui s’y installent.

[Marie Cicchini]