Mardi 3 septembre 2013
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La lutte aux graffitis se poursuit

NOTRE-DAME-DE-GRÂCE – Une courte promenade suffit pour déchanter à la vue de tous ces gribouillis dans les rues du quartier.

Même s’il en reste moins depuis le printemps, la partie est loin d’être gagnée. Selon Terri Ste-Marie, coordonnatrice de Prévention CDN-NDG, 1437 mètres carrés de murs et façades ont été nettoyés sur 163 adresses depuis la fin du mois de juin, et l’organisme poursuit ses activités de sensibilisation et de nettoyage.

Autour de la station de métro Vendôme, principalement sur le boulevard De Maisonneuve et sur la rue Sherbrooke, il reste facilement de deux à trois griffonnages sur chaque coin de rue. Murs, boîtes aux lettres, panneaux de circulation, tout est défiguré.

L’été dernier, Prévention CDN-NDG et l’arrondissement ont lancé un projet de lutte aux graffitis, incluant une trousse de nettoyage gratuite et écologique disponible pour les citoyens. Pour l’occasion, la Ville a créé une peinture murale sur un mur particulièrement problématique au coin de Sherbrooke et Décarie. Les vandales l’ont épargnée, mais pas les murs autour. Juste en dessous de cette magnifique murale réalisée par A’Shop, un panneau publicitaire est souillé.

Philip Cohen, propriétaire du commerce Montréal Design Portes et Fenêtres, rue Sherbrooke, n’a vu aucune amélioration en un an. Une nouvelle horreur occupe l’endroit même où un employé s’affairait à en effacer une l’an dernier. Selon ce commerçant, la trousse de nettoyage fournie par l’écoquartier fonctionne mal. «Il reste toujours une sorte d’ombre», précise-t-il. Pour remédier au problème, le propriétaire de l’immeuble repeint par-dessus les griffonnages plutôt que de les nettoyer.

Rappelons qu’en juillet dernier, le SPVM intensifiait ses actions contre cette plaie urbaine avec une équipe d’enquête spécialement affectée à la lutte.

Selon Terri Ste-Marie, les jeunes tagueurs qui ont été arrêtés par la police ne sont pas forcément de jeunes délinquants, comme le voudrait le cliché. Le plus souvent, ce sont des jeunes qui aiment simplement faire des graffitis, que leur nom soit vu… c’est un phénomène de mode. Un des jeunes avait comparé l’action de dessiner un tag à se faire tatouer.

Il n’en demeure pas moins que cela reste un acte de vandalisme. La lutte aux graffitis perdure depuis une dizaine d’années malgré les nombreuses tactiques qui ont été essayées pour enrayer le fléau.

Mélissa Savary
Photo : Mélissa Savary

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