Pierre Ennio Crespi, candidat du Parti conservateur du Québec, promet d’offrir aux citoyens d’Outremont une nouvelle façon de faire les choses – une nouvelle façon pour eux de se donner le pouvoir s’il est élu le 9 décembre.
Le candidat aux élections partielles dans Outremont a passé les derniers jours à faire du porte-à-porte dans la circonscription dans l’espoir de ravir ce bastion libéral que Raymond Bachand représentait avant sa démission, et où il espère vaincre son principal rivall, Philippe Couillard, qui est actuel chef du Parti libéral.
Après avoir fait du porte-à-porte avec le chef de son parti, Adrien Pouliot, ils se disent confortés dans leur impression que les Québécois aiment le message que porte ce parti. « Ce qui démarque le plus le Parti conservateur du Québec des autres partis est sa boussole idéologique», mentionne un communiqué le 2 décembre. «Le parti a une vision claire de ce qu’il entend apporter au Québec. La liberté des individus est la valeur politique fondamentale du Parti conservateur du Québec.»
«Quand le gouvernement agit, il doit toujours se demander si son action augmente ou limite la liberté des individus. La liberté et les droits individuels ont cependant comme corollaire la responsabilité et les obligations individuelles. Il revient au citoyen de subvenir à ses propres besoins, à ceux de sa famille et à ceux des personnes à sa charge», a ajouté Adrien Pouliot.
Le parti dit vouloir favoriser l’activité économique. «Nous croyons qu’elle doit se réaliser par l’économie de marché, c’est-à-dire des échanges librement consentis entre les individus. L’État n’a pas comme rôle de se substituer à l’entreprise privée et ne devrait pas nous dire où travailler, comment épargner, quoi construire ou produire», a-t-il poursuivi.
Le Parti conservateur du Québec ne croit pas que l’étatisme soit une solution universelle à tous les problèmes, mais reconnait tout autant que le rôle du gouvernement est essentiel. La force du Québec n’est pas son État, mais bien ses citoyens, explique le communiqué.
«Nous croyons foncièrement à l’ingéniosité et au sens de l’initiative des Québécois si on les laisse libres d’agir dans leur propre intérêt pour trouver des solutions aux multiples défis et problèmes auxquels ils sont confrontés», a conclu Adrien Pouliot.