Deux voleurs de véhicule n’ont pas hésité à conduire avec un capot grand ouvert pour échapper à leurs poursuivants à travers les rues avant de percuter un véhicule à Notre-Dame-de-Grâce le 25 février dernier.
Selon le rapport de police, deux jeunes hommes se sont présentés chez un concessionnaire d’automobiles situé au 6290, rue Saint-Jacques vers 14 h 20.
Une fois assis dans un Chevrolet Equinox qui les intéressait, les clients ont demandé au vendeur d’automobile de le démarrer pour écouter le son du moteur. L’employé leur a passé les clés après avoir ouvert le capot.
Aussitôt que la voie était dégagée, l’homme qui actionnait l’accélérateur a engagé le véhicule à toute allure sur l’avenue Saint-Jacques en dépit du fait que le capot était grand ouvert.
Déjoué malgré lui, le vendeur a sauté dans un véhicule pour les poursuivre en direction du boulevard Cavendish. En constatant le danger public, une automobiliste qui roulait dans le sens inverse sur la Saint-Jacques a eu le même réflexe, et d’autres témoins se sont également lancés à leur poursuite.
Le véhicule volé s’est engagé dans le stationnement du Tim Hortons, où les voleurs ont refermé le capot et pris la sortie à la voiture-bélier pour libérer le passage de la voiture qui était devant eux.
La course folle s’est poursuivie sur le boulevard Cavendish en direction nord, puis sur Sherbrooke en direction est, où le vendeur les a perdus de vue. La femme qui était toujours à leurs trousses les a rattrapés à l’intersection de l’avenue Regent, où les voleurs venaient de perdre la maîtrise de leur véhicule et violemment percuté un véhicule Mercedes et continué de s’enfuir à pied.
Avant de se sauver, l’un des suspects a lancé à sa poursuivante : «C’est pas moi madame. C’est lui qui a volé l’auto».
Le suspect qui était au volant est décrit comme un homme blanc d’environ 20 ans, 1,73 m. Il portait un manteau rouge à capuchon bordé de fourrure. L’autre suspect est décrit comme un adolescent de race noire, environ 17 ans, 1,76 m. Il portait un manteau noir à capuchon bordé de fourrure.
Les policiers ont dans leur dossier d’excellentes photos des fuyards obtenues des caméras de surveillance qui étaient situées à divers endroits, selon l’agent sociocommunautaire Peter Mandelos. Le policier du poste de quartier 11 assure que grâce à ces images, l’arrestation des suspects n’est qu’une question de jours.
