Le rapport de la Société canadienne d’hypothèques et de logement 2014 publié voilà quelques jours n’a rien de rassurant pour les locataires, selon le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
À Montréal, le taux de logements inoccupés a baissé tandis que dans les centres urbains d’autres régions, la pénurie extrême de logements locatifs continue de sévir.
Dans la région de Montréal, le taux de logements disponibles est passé de 3,0 % à 2,7 %, alors qu’il avait plutôt tendance à se détendre ces dernières années.
Les logements familiaux de trois chambres à coucher et plus sont les plus touchés. Il y en avait 3,4 % disponibles à pareille date l’an dernier, mais le taux a baissé à 2,1 %.
Pour couronner le tout, François Saillant souligne qu’au cours des cinq premiers mois de l’année, seulement 392 logements locatifs et coopératifs ont été mis en chantier sur l’île de Montréal, soit 7,5 fois moins que pour les condominiums.
Le coût moyen du loyer à Montréal (721 $) reste parmi les trois plus élevés à l’échelle de la province, après Québec (735 $) et Gatineau (722 $). Entre avril 2012 et avril 2013, les loyers des logements existants ont augmenté de 2,3 % à l’échelle du Québec, mais davantage dans le cas de Montréal, 2,6%. «Toutes ces hausses sont supérieures aux recommandations faites par la Régie du logement».
Vous déménagez le 1er juillet?
Les locataires qui n’ont pas trouvé de logement pour le 1er juillet à la fin de leur bail peuvent demander l’aide du service d’urgence de Montréal au
514-868-4002.
