Dimanche 14 décembre 2014
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Une pilule amère pour les travailleurs migrants

Une coalition d’organisations qui défendent les droits des travailleurs étrangers et du Québec qui luttent contre le travail précaire demande une rencontre publique avec Kathleen Weil, ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec.

La coalition veut discuter des changements récents dans le Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) annoncés par le gouvernement fédéral.

La coalition rassemble l’Association des travailleurs et travailleuses temporaires d’agences, l’association des travailleurs et travailleuses temporaires étrangères, PINAY, le Centre des travailleurs immigrants de Montréal, Dignidad Migrante, Mexicains unis pour la régularisation et le Collectif des immigrants espagnols de Montréal.

Ces organisations affirment que ces changements aggraveront encore la précarité des migrants et contribueront à de moins bonnes conditions de travail des travailleurs et travailleuses.

Pour chaque poste de travailleur ou travailleuse demandé par un employeur, le coût passe de 275 $ à 1000 $. Pour les travailleurs, ce changement diminue leurs possibilités de se trouver du travail s’ils quittent leur employeur, ce qui peut les pousser à accepter des conditions de plus en plus difficiles et précaires.

Les changements compliquent également la recherche de nouveaux emplois pour les travailleurs migrants et réduisent la durée des permis de travail. De plus, les employeurs devront prouver qu’ils font plus d’efforts pour engager des travailleurs canadiens et leur donner un salaire plus élevé, ce qui joue également contre les travailleurs étrangers temporaires en créant des conditions de travail pires pour eux en général.

Evelyn Calugay, directrice de l’Organisation des femmes philippines du Québec (PINAY) situé sur la rue Van Horne, souhaite défendre les migrantes temporaires qui viennent s’établir dans la communauté. La majorité de ces femmes vivent chez les employeurs à qui elles viennent fournir un service d’aide familiale. PINAY, qui lutte contre l’asservissement des migrants, demande une occasion de faire entendre leur cause durant la prochaine ronde de consultations.

Marie Cicchini | redaction@lesactualites.ca

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