Cette semaine, le jury au procès de Luka Rocco Magnotta visionne la vidéo du meurtre de l’étudiant chinois Jun Lin en 2012.
Mardi, la biologiste judiciaire Jacinthe Prévost a détaillé les expertises qu’elle a effectuées à partir d’échantillons prélevés à l’appartement de l’accusé le 30 mai 2012, ainsi que sur d’autres éléments de preuve présentés par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Dans l’appartement 208 sur Décarie, elle a visionné deux fois la vidéo macabre que l’accusé avait mise en ligne, pour l’aider dans son travail.
La vidéo est un important élément à la base de la preuve. La Couronne doit convaincre le jury que Magnotta avait prémédité son geste et tué sa victime durant une agression sexuelle afin d’en faire une vidéo et la mettre en ligne.
Le journaliste de Londres à qui Magnotta s’était confié à propos du film macabre qu’il voulait faire pourrait également être appelé à témoigner.
Le policier Peter Devola a cependant témoigné qu’il avait trouvé la porte arrière déverrouillée, le 29 mai, alors qu’il était le premier policier à entrer dans l’appartement.
Me Luc Leclair a souligné que quelqu’un aurait donc pu entrer dans l’appartement par la porte arrière.
Luc Leclair veut prouver que son client souffre de schizophrénie et qu’il est non coupable des crimes reprochés pour cause d’aliénation mentale.
