Un cambrioleur toxicomane recherché par différents corps policiers a été pincé en flagrant délit alors qu’il était sur le point de récidiver dans un appartement sur le chemin de la Côte-Saint-Luc le 14 novembre dernier.
C’est grâce à la vigilance d’un citoyen que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a pu intervenir au moment où l’homme visé par plusieurs mandats d’arrestation était en train de perpétrer son méfait, a souligné la nouvelle agent sociocommunautaire du poste de quartier 11, Claire Parkinson.
D’après le rapport de police, une résidente du quartier se rendait chez elle peu après 19 h quand elle est passée devant un inconnu assis dans l’allée privée de l’immeuble. Elle s’est arrêtée pour lui demander ce qu’il faisait là, et l’individu à l’air louche lui a répondu qu’il attendait quelqu’un.
Le témoin est donc resté sur un pied d’alerte. Un moment plus tard, le flâneur était dans l’escalier de secours de l’immeuble et scrutait du regard à l’intérieur des logements.
Les policiers arrivés sur les lieux avec une bonne description ont intercepté le suspect qui dévalait l’escalier et l’ont détenu pendant qu’ils relevaient des indices sur les lieux.
Les enquêteurs ont découvert un logement avec une moustiquaire coupée et une fenêtre brisée. L’occupant qui se trouvait à l’intérieur a affirmé que rien n’était brisé avant cet événement.
Les policiers ont conclu qu’ils tenaient sans doute leur cambrioleur. En le fouillant, ils ont trouvé plusieurs seringues utilisées pour des drogues injectables ainsi qu’une pince dont le perpétrateur aurait pu se servir pour entrer par effraction.
Le prévenu, un Montréalais de plus de quarante ans, leur a dit qu’il «était en manque».
Le cambrioleur toxicomane devra répondre de plusieurs nouveaux chefs d’accusation pour entrée par effraction, méfait et possession d’outils de cambriolage.