Dimanche 15 février 2015
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Quartier vert, actif et en santé : 10 ans d’activisme citoyen

Quartier vert, actif et en santé : 10 ans d’activisme citoyen

Une résidente de Notre-Dame-de-Grâce a adressé à toute la communauté ses remerciements pour le bilan gratifiant de dix ans d’activisme bénévole.

Dominique Sorel est ingénieure hydrogéologue représentante à Montréal de SS Papadopoulos et associés. Par télétravail, elle étudie des solutions pour décontaminer un aquifère pollué aux États-Unis.

Dans un courriel adressé à une soixantaine de citoyens engagés à travailler bénévolement avec les administrations publiques, la citoyenne raconte l’histoire tragique derrière les concepts d’aménagement urbain et d’apaisement de la circulation qui ont été apportés pour un milieu sain et sécuritaire dans le quartier sud-ouest de NDG.

«Je constate au bout de 10 ans que, malgré toutes les conditions difficiles, il y a beaucoup de choses qui se font », a-t-elle confié en entretien à son domicile.

Mais revenons à son courriel.

«Il y a dix ans ce matin, Béatrice, ma fille qui avait alors 10 mois, se faisait frapper par une voiture sur Monkland au coin d’Oxford dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce. Depuis ce temps-là, voici ce que j’ai accompli, avec votre soutien.»

La liste contient une dizaine de mesures, incluant la création avec le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CÉUM) de quatre quartiers verts, actifs et en santé (QVAS) dans quatre arrondissements de Montréal avec une  aide financière de un million de dollars.

L’ingénieure a travaillé avec le CÉUM pour élaborer un plan d’action dans le quartier de NDG. L’expérience a été partagée avec Calgary et Toronto avec l’appui cette fois de l’Agence de santé publique du Canada et d’autres partenaires financiers.

Au sommet de la liste trônent avec raison certaines réalisations dans l’ilot Monkland : feux de circulation pour piétons aux coins Marcil, Oxford et Wilson, saillies de trottoirs et interdiction de stationner à moins de cinq mètres de l’intersection.

Fin de la parenthèse.

«On a des superviseurs ici à NDG. On a de superbes arbres ici à NDG. Tu sais, quand tu marches à l’ombre, dans les ruelles… moi j’appelle ça ma campagne en ville. Quand on se promène sur Côte-Saint-Luc avec tout le trafic, on ne se sent pas bien dans cet espace-là. Alors c’est ça mon souhait, dans le fond, qu’on construise des environnements où les êtres humains sont bien, sont en santé. Et on l’a ça, dans le fond, dans nos quartiers centraux à Montréal où il y a une densité intéressante avec des services de proximité. On peut marcher d’un endroit à l’autre, c’est possible d’aller prendre l’autobus. Mais quand on arrive avec de grands ouvrages monstrueux, de grande échelle comme des autoroutes pour faire passer des milliers de voitures, ça dénature notre milieu de vie.»

C’est avec le conseiller de l’époque, Marcel Tremblay, qu’elle a travaillé la première année pour améliorer les conditions sur la rue Monkland.

«Un an après l’accident de Béatrice, il y a un piéton qui s’est fait frapper et qui est décédé au coin de Harvard», rappelle-t-elle.

Puis l’arrondissement a éliminé les parcomètres trop près des intersections sur Monkland. Les premiers dos d’âne ont été installés sur la rue Wilson et Marcil. Et ainsi de suite.

«Ça a été un bon coup. C’est là que j’ai appris qu’il est possible de travailler en concertation avec les administrations publiques, de réaliser certaines choses», dit-elle.

Photo gracieuseté

 

Marie Cicchini | redaction@lesactualites.ca
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