Les riverains de l’hôpital Sainte-Justine n’auront pas les stationnements réservés sur rue qu’ils réclament depuis de nombreuses années s’il n’en tient qu’au maire qui veut l’unanimité des élus au conseil sur cette question.
Mais ils ne sont pas près de jeter l’éponge s’ils n’obtiennent pas la paix qu’ils réclament dans une partie de la zone 48.
Il y a eu des notes intimidantes, des injures, sur leurs pare-brise, selon Nancy Bucovetsky.
Le fait qu’il y ait l’école des HEC, un collège, et le Manoir Ronald McDonald, rien n’aide leur cause. Le fait que l’hôpital Sainte-Justine soit beaucoup plus grand que le Centre hospitalier de Saint Mary ou l’Hôpital général juif non plus.
Le fait qu’il y ait 20% de places libres sur les 1200 places du nouveau stationnement intérieur payant à l’hôpital, qu’il y ait toujours 80% de places vides dans le stationnement du service Communauto sur Ellendale, que les voitures de Car2Go viennent prendre les places avec permis que l’arrondissement a ajoutées pour les résidents. Et que dire du service d’autobus?
L’arrondissement a tenu une partie de ses promesses en leur accordant un permis de stationnement pour visiteur, mais il faut pour cela qu’ils déboursent 150 $.
Ça ne se passe pas du tout comme ça autour d’autres institutions à Montréal, ni à Mont-Royal, disent-ils.
Nancy Bucovetski est perplexe. «On a beau essayer d’être justes, personne n’écoute ce qu’on a à dire».
Pour Car2Go, il n’y a pas de problème, selon Stéphane Plante. Il suffit de l’appeler ou d’appeler le 311 pour que Car2Go fasse enlever les voitures.
Même avec l’aide de la conseillère Magda Popeanu qui a commandé une étude pour accompagner les riverains dans leur lutte, le porte-parole Peter Koziris trouve que la situation ne s’améliore pas. «Qu’est-ce que ça prendra pour avoir des zones de stationnement de deux heures comme autour des autres hôpitaux?» a-t-il demandé.
Russell Copeman a dit qu’il est lui-même confus. Les résultats de l’étude sur l’origine et la destination qui vient d’être menée sur toutes les rues prétendument problématiques montrent qu’il n’y a pas de problème et que seulement 74% des permis ont été vendus. À moins d’avoir le consensus au conseil, il ne veut pas obliger les riverains concernés à s’acheter un permis de stationnement pour qu’ils n’aient pas à bouger leur voiture toutes les deux heures.
Personne n’a mentionné que 600 personnes vont dans la salle louée tous les mercredis au Centre communautaire héllénique pour la citoyenneté canadienne, et qu’elle sert également à des mariages qui finissent à 3 heures du matin.