Robert Libman, candidat conservateur dans Mont-Royal

Robert Libman est un homme politique anglo-québécois reconnu. Chef du Parti Égalité de 1989 à 1993, député de D’Arcy-McGee de 1989 à 1994 et maire de Côte-Saint-Luc de 1998 à 2001.

Né à Montréal le 8 novembre 1960, il est le fils de David Libman et de Goldie Aronovitch. Il fait son secondaire au sein de l’Herzliah, école privée juive anglophone, puis étudie au Collège Vanier. Il obtient un baccalauréat en architecture à l’Université McGill en 1985.
Libman fonde le Parti égalité en 1988 pour protester contre le traitement de la communauté anglophone du Québec à la suite de l’adoption de la loi 101. À l’occasion des élection générale de 1989, il est élu dans la circonscription de D’Arcy-McGee, remportant 57,59 % des suffrages. À la suite de querelles intestines, il démissionne de son poste du chef du parti puis le quitte le 2 décembre 1993 pour siéger comme indépendant. Il se représente en candidat indépendant lors de l’élection générale de 1994 mais est largement battu par le libéral Lawrence Bergman, qui obtient 65,37 % contre 30,83 % au député sortant. Tous les députés du Parti Égalité élus en 1989 sont battus et le parti n’en fera plus élire aucun.
Après son mandat, il devient animateur sur la radio anglophone de Montréal CJAD, de 1994 à 1997, et directeur de l’organisation B’Nai Brith Québec de 1994 à 2001.
Seul candidat au poste, il devient par acclamation maire de Côte-Saint-Luc en 1998 puis maire d’arrondissement de Côte-Saint-Luc–Hampstead–Montréal Ouest en 2001 et siège au comité exécutif de Montréal jusqu’aux élections de 2005 où il ne se représente pas.
Il fonde Libcorp, une firme de consultants en planification et en développement immobilier, en novembre 2004 et est associé en gestion d’immeubles chez RSW. Il agit également comme analyste politique sur la chaîne télévisée CTV.
En août 2012, il appelle les anglophones à soutenir la Coalition Avenir Québec lors des élections générales québécoises de 2012.
Comme candidat conservateur dans Mont-Royal, son défi est de ravir ce fief libéral depuis 1940 et dont le député sortant, Irwin Cotler, ne se représente pas..

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