lundi 8 février 2016
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Vivre en santé selon CDN-NDG : des citoyens pas convaincus

Depuis quelques années, CDN-NDG a adopté plusieurs plans d’actions : le Plan vélo (2008), le Plan vert (2008), le Plan de foresterie urbaine (2011), Plan d’action portant sur les saines habitudes de vie (2011-2012) et le Plan local de développement durable (2012).

En adoptant la Déclaration de Côte-des-Neiges−Notre-Dame-de-Grâce pour un

arrondissement en santé (2013), l’arrondissement s’est engagé à intervenir sur les déterminants de la santé sur lesquels il a une emprise directe, notamment dans le cadre de l’élaboration et l’adoption de règlements; dans la planification et l’aménagement de son territoire, dont les questions relatives à l’habitation, à l’agriculture urbaine et au transport actif et dans le cadre de la promotion de saines habitudes de vie portant sur la saine alimentation et les modes de vie physiquement actifs.

Lors du dernier conseil le 2 novembre, les élus ont adopté un projet de règlement qui vise à :

Augmenter le nombre d’unités de stationnement pour vélo dans les nouveaux projets de construction, d’agrandissement ou d’un changement d’usage d’un bâtiment et à réduire la largeur minimale d’une unité de stationnement d’automobile de 2,75 m à 2,5 m dans le but de dégager davantage d’espaces sur les propriétés pour y aménager des stationnements à vélo.

Limiter l’implantation des restaurants rapides. il est proposé de les limiter à trois secteurs, soit l’axe de l’autoroute Décarie entre Queen-Marie et la rue Vezina l’axe de la rue Saint-Jacques entre l’avenue Benny et l’avenue West Broadway et la Plaza Côte-des-Neiges, également propice aux restaurants rapides puisque la zone alimentaire a été conçue afin d’accueillir ce type de restaurants. Ainsi, les restaurants rapides seraient limités à certains secteurs propices à cet usage, tout en étant isolés d’un nombre important d’artères commerciales au coeur des quartiers et d’écoles et limiter le service au volant à ces secteurs.

conserver un usage commercial au rez-de-chaussée des immeubles localisés sur les rues commerciales au coeur de la vie de quartier, notamment sur certains tronçons des rues Sherbrooke, Monkland, Côte-des-Neiges, Queen-Mary et Victoria. Cela assure la conservation de commerces de proximité et leur accessibilité par la marche et le vélo sur les artères commerciales de l’arrondissement, ce qui favorise le transport actif et l’accessibilité des services nécessaires à un milieu de vie complet.

Augmenter le nombre d’arbres requis dans les secteurs résidentiels à un arbre par 100 m² au lieu d’un arbre par 200 m², cela assurerait la pérennité du couvert forestier que l’on retrouve dans l’arrondissement. La superficie de 100m² est requise pour assurer la croissance d’un arbre de grande taille jusqu’à sa pleine maturité (ex. érable, chêne, févier, etc.). Concrètement, cela représente approximativement un à trois arbres par propriété de type duplex jumelé ou en rangée. Les arbres captent les particules fines et le CO2 en plus de réduire les effets d’îlot de chaleur urbain au bénéfice de la qualité de l’air et de la santé de la population.

Faciliter l’implantation de jardins collectifs, de potagers, de petites épiceries santé et de marchés saisonniers d’aliments frais. Il est proposé de permettre ces usages sur une plus vaste portion du territoire et d’encadrer leur implantation. À titre d’exemple, il serait permis à des petits marchés saisonniers de s’installer temporairement dans les cours d’école et de bibliothèque de l’arrondissement sans excéder 200 m2 (soit un peu moins de la moitié du marché de quartier Jean-Brillant).

De plus, lors de la construction, de l’agrandissement ou de la réfection complète de la toiture d’un bâtiment, seul un revêtement de toit de couleur pâle qui réfléchit et n’emmagasine pas la chaleur serait autorisé. Il serait également possible d’opter pour un toit végétal. Plus concrètement, en 2015, remplacer une toiture multicouche d’asphalte et de gravier gris (standard) sur un duplex de 1200 pi² par un revêtement de gravier blanc représente 360$ de surcoût, soit 3 % du coût total de la toiture. Pour l’élastomère, le surcoût de la couleur blanche est estimé à 132 $ pour cette même superficie. Dans ces deux cas, les surcoûts représentent 3 % du montant total (Estimation des coûts de toiture fournis par l’Association des Maîtres Couvreur du Québec).

Conformément à la loi, une assemblée publique de consultation aura lieu le mardi 24 novembre à 18h 30 au 5160 boulevard Décarie, 4e étage avant l’adoption finale du projet.

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