L’Université de Montréal coupera 900 000$ soit 53 % dans le budget d’achat des livres dans les bibliothèques de l’université.
«L’administration universitaire se voit obligée de couper dans sa mission de base. L’an prochain on ne sait même pas s’il y aura des fonds pour acheter des monographies et pour conserver tous nos accès aux articles scientifiques» se désole Nicolas Lavallée, secrétaire général de la FAÉCUM.
Les étudiants craignent de nouvelles coupes dans le réseau universitaire. Les bibliothèques sont touchées, mais aussi l’offre de cours, les bourses de soutien et de nombreux autres services essentiels.
«On demande au gouvernement de cesser les compressions et de commencer à réinvestir en enseignement supérieur. Entre faire un déficit et réduire la qualité de l’enseignement et la recherche dans les universités, c’est clairement les compressions en éducation qui auront les impacts les plus négatifs sur les jeunes générations. Ce qu’on est en train de léguer avec ces coupes, c’est une importante dette sociale» a conclu Nicolas Lavallée.