mercredi 28 septembre 2016
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L’art et la littérature en 1918

Cette exposition se penche sur l’une des revues culturelles marquantes de son époque. Elle met en valeur plusieurs collections de l’Université de Montréal grâce à la collaboration avec la faculté de musique, la division de la gestion des documents et des archives, la bibliothèque des livres rares et des collections spéciales, la bibliothèque de musique et le bureau des archives de l’École Polytechnique.

Le Nigog fut fondé en 1918 par l’architecte Fernand Préfontaine, l’écrivain Robert de Roquebrune et le pianiste, compositeur et critique musical Léo-Pol Morin. C’est chez Préfontaine, qui tenait salon à Westmount, que jaillit l’idée. Un nigog est un mot autochtone désignant un outil pour harponner le saumon. Le but avoué de la revue, fortement influencée par les tendances culturelles provenant de Paris, fut d’éveiller la curiosité des Canadiens français pour la littérature et l’art contemporains. La figure mythique d’Émile Nelligan symbolise la valeur fondamentale de la revue: l’autonomie de l’Art. Or l’art se soucie peu du contexte social ou politique.
Outre les fondateurs, le bloc de rédaction énumère près de quarante collaborateurs, dont René Chopin, Guy Delahaye, Jean Loranger et Victor Barbeau. Rapidement, la revue s’attire des ennemis en raison de son idéologie qui proclame la primauté de la forme sur le sujet. Sa parution apparaît en fait comme le point culminant de la bataille entre les régionalistes et les exotiques. La réaction est forte : L’Action française, qui défend lerégionalisme dénonce l’exotisme en littérature. La revue ferme ses portes après la Première Guerre mondiale, alors que ses principaux animateurs, Morin, Roquebrune, Préfontaine, Dugas, Panneton et Barbeau quittent le Québec pour la France. Après la disparition du Nigog, le débat se poursuit dans les pages de La Presse, où Victor Barbeau publie une série d’articles incendiaires.

Dernière visite guidée : samedi 20 août, 13 h
Le Centre d’exposition ouvre ses portes aux amateurs d’art, aux familles et aux curieux voulant plonger dans les pages de l’histoire québécoise qu’est la revue de critique d’art Le Nigog. La visite guidée de l’exposition explore les enjeux et les polémiques de cette importante publication par le biais des œuvres, des livres rares, des archives et des extraits musicaux présentés en salle. Un rendez-vous à ne pas manquer pour mieux comprendre cet épisode de la modernité au Québec!

Jusqu’au 20 octobre au Centre d’exposition de l’Université de Montréal
2940, ch. de la Côte-Ste-Catherine, salle 0056
Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 17 h et le jeudi jusqu’à 20 h

Photo: les fondateurs de la revue

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