mercredi 28 septembre 2016
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Une sculpture murale sur le chemin de la Côte-des-Neiges

Initiée dans le cadre du projet de mise en valeur du chemin de la Côte-des-Neiges en tant que tracé fondateur de Montréal, une murale sera installée sur le mur de soutènement du côté ouest du chemin de la Côte-des-Neiges entre les rues Ridgewood et Forest-Hill.

L’artiste Francis Montillaud a été choisi à la suite d’un concours public lancé en août 2015 parmi trois concurrents. L’oeuvre devra être installée entre avril et mai 2017 dans le cadre des festivités du 375e anniversaire de la métropole. Son coût total (conception, matériaux, usinage, installation) s’élève à 315 000 dollars.

Selon le document de présentation de la Ville, cette murale, Tranche de vie (titre provisoire) retrace de façon artistique les faits marquants de l’histoire du mont-Royal. Avec un caractère encyclopédique, l’œuvre revisite l’histoire, l’activité humaine et le territoire.

Le premier des cinq éléments est constitué de trois strates en relief qui font écho aux trois sommets du mont-Royal. Le second, le Monument rend hommage aux héros anonymes qui ont façonné l’histoire du quartier au cours des siècles. Plus bas, les bras représentent le sens des déplacements empruntés par les citoyens d’aujourd’hui et ceux et ceux qui ont marqué l’histoire de la montagne. Une série de perches moulés sur bois fait référence à son passé maraicher. Une fine bande de DEL est dissimulée dernière le long des tubes du tracé fondateur.

Dans leur sommaire décisionnel (# 1164956602), les décideurs sont clairs : ce projet d’œuvre d’art s’inscrit dans une série d’interventions conçues pour évoquer l’évolution des paysages du chemin de la Côte-des-Neiges.

Une fois de plus, la classe politique (élus et fonctionnaires) a délibérément occulté l’histoire écrite d’abord par des peuples dit amérindiens, puis par des colons français au 17e siècle, des anglais, des écossais, et des juifs au 18e siècle, des irlandais, des noirs américains, des roumains, des grecs, des hongrois, des polonais, des italiens, des chinois au 19e siècle et finalement ceux venant d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du Sud, du Maghreb, du Moyen-Orient, des Caraibes ou d’ailleurs et qui ont a leur tour bâti cette partie de la ville au cours du 20e siècle. Elle préfère évoquer l’évolution des paysages

Comme le déplore encore et si bien Magda Popeanu, conseillère de Côte-des-Neiges «nous paraitrons une fois de plus comme un milieu de vie éclaté, anonyme, sans histoire et implicitement sans avenir, enfants pauvres et mal-aimés qui n’ont pas de fierté collective.»

Mon opposition dira-t-elle vient du fait qu’aucune consultation du milieu (résidents, groupe, Société d’histoire de la CDN, Société de développement touristique de la CDN, Héritage-Montréal) n’a été entreprise

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