mercredi 28 septembre 2016
online casinos
Dernières nouvelles / Breaking news
Vous êtes ici: Accueil » Éducation / Education » HEC/Côte-Ste-Catherine fête ses 20 ans

HEC/Côte-Ste-Catherine fête ses 20 ans

Le bâtiment de l’École des hautes études commerciales situé sur le chemin de la Côte-Sainte-Catherine, fête ses 20 ans. Il a été inauguré en septembre 1996 par le premier ministre d’alors, Lucien Bouchard. Ce nouveau pavillon remportait en 2000 un prix d’excellence en architecture dans la catégorie institutionnelle. 44 salles de l’école ont reçu le nom des commanditaires qui finançaient le nouveau bâtiment.

Au cours de ces vingt années, l’école a vu défiler près de 115 000 étudiants. Elle accueille cette année 13 700 étudiants ce qui représente le double des étudiants de 1996. Quant au pourcentage des étudiants étrangers (étudiants internationaux dans le jargon), il est passé de 12 à 35% en vingt ans.

Dan Sergiu Hanganu en fut l’architecte. On lui doit aussi le musée de Pointe-à-Callière, le Théâtre du Nouveau-Monde, le siège social du Cirque du Soleil, ou la bibliothèque Marc-Favreau.
«L’École est un temple du savoir, disait Dan Hanganu. Il ne faut pas oublier qu’aujourd’hui, c’est l’enseignement qui mène le bateau.» L’entrée donnant accès au nouveau bâtiment sera donc à l’image d’une grande école: «vraiment majestueuse», pour reprendre ses mots. Pour l’architecte, la façade d’un bâtiment «doit exprimer ce qui se passe à l’intérieur».

Cependant, sa construction a suscité de nombreux débats : le premier, dès 1991 mené par des groupes de pression concernés par la disparition d’un boisé cédé par le Collège Brébeuf (une forêt disaient certains) pour faire place au bâtiment. À la suite de beaucoup de pression, l’architecte a réduit la taille du bâtiment pour faire place à quelques arbres.

Le second débat portait sur le style même de l’édifice. «Il semble que les représentants des HEC ont vu dans cette proposition une image idéalisée du monde des affaires québécois: puissant, dominant et fonceur.» écrivait Gavin Affleck dans Vie des Arts no 166, 1997. D’autres ont même qualifié cette architecture de stalinienne.

Finalement, Adrien Lacombe, qui fut à l’origine du projet de construction du nouveau bâtiment était accusé d’une fraude aux dépens des HEC. L’ancien vice-président finances de l’école a plaidé coupable à une fraude de 603 000 dollars. HEC prétendait avoir été floué de 2,2 millions de dollars par Adrien Lacombe et son complice, l’architecte Bertrand Pelletier, de Lévis. Pelletier avait obtenu des contrats d’aménagement du nouveau pavillon entre 1988 et 1997 et avait créé une société qui facturait les HEC pour des heures non travaillées.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Scroll To Top