mercredi 5 septembre 2018
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Crudités

Crudités

Jouée depuis 2013 sur la scène montréalaise, cette pièce de théâtre aborde avec sensibilité, humour et sans ménagement ce qu’on ne dit pas habituellement parce que c’est trop intime, trop profond ou trop… niaiseux. Ponctué de clins d’œil musicaux chantés a capella, le spectacle, comme une série d’instantanés de la vie courante est une création actuelle aux couleurs rétros écrite et jouée par trois comédiennes et chnteuses, Catherine B. Lavoie, mezzo soprano, la Maria de la Mélodie du bonheur mis en scène par Denise Filiatrault, Véronique Gauthier, soprano et Alexandra Ghezzi

La compagnie Sur fond blanc, fondée en 2012, est née du désir commun des trois artistes de s’exprimer autrement. Après avoir joué et chanté sur de nombreuses scènes, elles ont eu envie d’écrire un spectacle à leur image. Sur fond blanc est l’espace qu’elles se donnent pour exploiter le médium et la forme servant le mieux leur propos.

Jeudi 10 novembre, 20h / maison de la culture CDN

La multitude déchue
Profitez de votre visite à la maison de la culture pour admirer les photographies et dessins de cet immense artiste qu’est Peter Gnass. Une réflexion sur l’art public. Peter Gnass désire libérer les villes des statues et des monuments commémoratifs, afin de créer des espaces spécifiques pour les accueillir, soit des parcs «Patrimoine du pays». Selon lui, les statues à l’effigie des personnages décédés, souvent réalisées avec beaucoup d’attention par les artisans, sont disposées dans des endroits publics stratégiques comme des parcs, des rondpoints, des ponts, et ce, sans consulter la population. Ces monuments sont vus par l’artiste comme des irritants, perpétuant des messages dogmatiques, bien plus qu’ils ne glorifient le pays aux yeux des touristes. À titre d’exemple: leur destruction par le vandalisme, qui se multiplie dans le monde. Rassemblés dans un même lieu, les monuments seraient ainsi mieux protégés tout en offrant une image globale et cohérente de l’histoire du pays.

Né en 1936, Peter Gnass étudie à l’Académie des beaux-arts de Hambourg, jusqu’au moment où il immigre au Canada, en 1957, pour poursuivre ses études à l’École des beaux-arts de Montréal. En 1965, la Galerie XII du Musée des beaux-arts de Montréal organise sa première exposition individuelle d’importance. À cette époque, Gnass s’intéresse surtout à la gravure mais, dès l’année suivante, il commence à privilégier la sculpture ; il participe au Symposium d’Alma et devient président de l’Association des sculpteurs du Québec. Les œuvres de Gnass sont alors exposées dans plusieurs lieux dont le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, l’Université du Vermont aux États-Unis, Anvers en Belgique, Milan en Italie et Bâle en Suisse. C’est aussi pendant cette période qu’il devient professeur au Département des arts visuels de l’Université d’Ottawa (jusqu’en 1995).

C’est en 1978 qu’il créera une gigantesque murale en acier inoxydable à la station LaSalle du métro de Montréal. L’œuvre s’intègre à l’architecture du lieu et l’artiste se sert du puits de lumière pour y créer des reflets inusités.

Jusqu’au au 11 décembre

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