L’entente signée est imprécise (Marvin Rotrand)
Ce n’est pas l’entente que l’on aurait souhaitée (Magda Popeanu)
Bien qu’adoptée à l’unanimité par les élus municipaux , exception faite du conseiller Jeremy Searle, l’entente conclue par le Gouvernement du Québec et la Ville de Montréal sur le transfert du site de l’ancien hippodrome suscite des interrogations et des inquiétudes.
Lors du dernier conseil d’arrondissement, a une question de Jennifer Auchinleck qui suit ce dossier pour l’organisme Projet Genèse, le maire Copeman a affirmé que la Ville appliquera la stratégie d’inclusion qui prévoit qu’un minimum de 30% des logements construits seront des logements sociaux, communautaires ou abordables. Combien de logements pour chacune des catégories? Cela ne sera défini qu’après une consultation qui sera faite par l’Office de consultation publique (OCPM).
Pour Magda Popeanu, il est impératif justement que la Ville établisse son plan de développement et détermine le nombre et l’emplacement de ces logements sociaux, communautaires ou abordables, avant la consultation de l’OCPM.
Marvin Rotrand s’inquiète lui de l’article 5.2.3 de l’entente qui dit ceci : Le lien Cavendish-Cavendish est une route qui relève de sa responsabilité et elle s’engage à inscrire ce dernier au plan de transport de l’agglomération et à son programme triennal d’immobilisation;
L’entente spécifie plus loin a l’article 6.1.5 : Mettre à jour, à ses frais, les études relatives aux coûts reliés à la réalisation du lien Cavendish- Cavendish et faire parvenir au Gouvernement un relevé des sommes déboursées pour effectuer ces études ainsi que les pièces justificatives relatives à ces déboursés;
Cela signifie-t-il que Montréal devra conclure ce lien avant de procéder au transfert de lots a des promoteurs immobiliers ? Cela risque de prendre de nombreuses années. Or selon l’article 6.1.9, la ville devra : Débuter le Transfert de parcelles de l’Immeuble au plus tard six (6) années suivant la date de signature du présent acte;
Voir article du 2 juin: Hippodrome, prise 2
Entente hors cours entre l’arrondissement CDN-NDG et un de ses cadres
Le 19 décembre 2012, un cadre de l’arrondissement dont le nom doit demeurer confidentiel déposait devant la Commission des relations de travail (CRT) une plainte pour harcèlement psychologique au travail. La CRT rendait sa décision le 9 juillet 2015 en accueillant la plainte. L’employé, absent depuis 2012, entame actuellement un processus de retour au travail.
Après analyse du dossier, les avocats de la ville de Montréal acceptait une proposition de règlement hors cours sans admission ni reconnaissance en responsabilité. Elle devra cependant verser une indemnité totale de 150 000$ à l’employé.
Les élus de l’arrondissement ont entériné cette entente lors de la réunion du conseil du 27 juin.