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Entrevue avec l’artiste Denis Routhier Les enseignants du Collège Dawson s’exposent Les artisans sous les projecteurs du Salon des métiers d’arts Un conte de fées, ou la grande sérénité d’Angèle Dubeau Entrevue avec l’auteur, dramaturge et scénariste Trevor Ferguson Article mis en ligne le jeudi 10 avril 2008
Zarathustra said some things no? Il avait accepté de dire quelques mots sur la pièce, mais aussi de répondre aux questions. Dès ses premières paroles, il avait averti le public que ce qu’ils allaient voir, « ce n’est pas une pièce facile ». Difficile de qualifier autrement ce face-à-face entre les acteurs Brett Watson et Lina Roessler qui campent les personnages de Ricky et d’Adrienne, deux âmes torturées et perdues unies par un pacte de suicide. Si la trame de fond est plutôt sinistre, le dramaturge affirme qu’il s’agit avant tout d’une histoire d’amour. C’est au cours d’une soirée bien arrosée que Brett Watson a mis au défi Trevor Ferguson de construire une pièce autour d’un dialogue. Quatre jours plus tard, le texte de base de Zarathustra said some things no? était écrit. L’auteur explique l’intérêt de la requête qui lui avait été soumise, « avec deux acteurs qui se confrontent, le texte devait être à propos d’eux seulement. Il n’y avait pas de place pour une histoire plus large. Il me semblait que ça impliquait nécessairement une expérience très intense sur scène ». Entrevue avec l’artiste Denis Routhier Celui qui redonne un sens à l’image Article mis en ligne le mercredi 13 février 2008
« Ces images ont tellement été médiatisées qu’elles ont perdu toute leur valeur humaine, elles sont tout simplement devenues des points de référence dans la culture populaire », explique-t-il, conscient de l’absurdité à laquelle peut mener cette surmédiatisation. « Au début, je voulais faire une toile sur le 11 septembre. Quand c’est arrivé, je trouvais ça émouvant et touchant, maintenant je trouve ça cliché de traiter de ce sujet là! » Avant de se lancer tête baissée dans ce projet, l’artiste originaire de l’Outaouais avait tout de même quelques réticences, « ce dont j’avais peur en commençant était de savoir si c’était un manque de respect de ma part de réutiliser ces images ». Les craintes se sont rapidement dissipées vu le traitement qu’il leur réservait, diamétralement opposé à celui proposé par les médias. Les enseignants du Collège Dawson s’exposent Article mis en ligne le mercredi 13 février
Plus qu’une simple exposition, Le Collège comme lieu de création est un véritable hommage à ces hommes et femmes, artistes à part entière, mais également enseignants, qui partagent leur passion des arts avec les étudiants qui fréquentent leurs cours. Le public pourra visiter cette exposition jusqu’au 16 mars, à la maison de la culture Notre-Dame-de-Grâce, au 3755 rue Botrel. [ Ariane Lafrenière ] Les artisans sous les projecteurs du Salon des métiers d’arts Article mis en ligne le jeudi 22 novembre 2007 Le Victoria Hall était bien loin d’afficher un portrait désertique le week-end dernier alors que des artisans aux talents variés ont envahi les lieux à l’occasion du neuvième Salon des métiers d’arts de Westmount.
L’une des organisatrices du Salon, Elyse Segal, s’est dite satisfaite du déroulement du salon qui a lieu les 10 et 11 novembre. « Nous n’avons pas fait de décompte officiel, mais nous pouvons dire que nous avons eu beaucoup de visiteurs, surtout lors de la première journée, raconte la dame qui est une spécialiste de la broderie. Nous sommes heureux de la brochette d’artisans que nous avons pu présenter au public, c’était très varié. Il nous est parfois difficile de recruter des artisans de qualité. Nous essayons autant que possible d’en avoir pour tous les goûts. » Ce Salon revêtait une grande importante pour les artisans de l’avis de Flora-Lee Wagner, l’autre coorgani-satrice de l’évènement. « C’est l’un des salons les plus importants de l’année. C’est une vitrine privilégiée pour nous tous. La plupart des exposants gagnent leur vie avec leur création. Pour y parvenir, nous devons bien avoir la chance de nous faire connaître auprès de la population », raconte la dame qui peint des toiles et qui fabrique des jouets. Un conte de fées, ou la grande sérénité d’Angèle Dubeau Article mis en ligne le jeudi 25 octobre 2007
Son plus récent opus, Un conte de fées, est un album d’une grande douceur qui fera rêver les adultes, selon elle, et bercera les enfants. Il recèle à la fois une sélection de ses pièces favorites et plusieurs nouveautés. « Beaucoup de gens se demandent comment je trouve les thèmes de mes albums. Au départ, je pense à un petit noyau de morceaux que j’ai envie de jouer », raconte celle qui avait d’abord choisi d’interpréter la pièce Fairy Tale de François Dompierre et qui s’est au même moment fait offrir Berceuse pour Angèle par le compositeur Gilles Ouellet. Le titre de son album, qui s’inspire de la magie et de la mythologie des contes de fées, s’est imposé de lui-même. D’autant plus qu’on y retrouve les trames sonores des films japonais Princesse Mononoke, Rêve fragile et Kikujiro du compositeur Joe Hisaishi, qui les a arrangés spécialement pour elle. C’est avec fierté qu’Angèle Dubeau raconte être la seule personne autorisée à jouer la musique du célèbre pianiste compositeur avec qui elle a déjà fait une tournée au Japon à l’extérieur du pays du soleil levant. François Dompierre, lui aussi créateur d’une œuvre composée spécialement pour La Pietà, n’en est pas à sa première collaboration avec la violoniste. « C’est un ami de longue date, qui a déjà composé pour moi, bien avant la Pietà », se remémore Angèle Dubeau. Sur son nouvel album, on entend aussi une composition spéciale d’Arvö Part pour violon et piano. Sorti au mois d’octobre, le disque Un conte de fées / A fairyTale est déjà classé numéro un au palmarès de la musique classique au Canada. Pas surprenant lorsqu’on sait qu’Angèle Dubeau et son ensemble ont vendu plus de 200 000 disquesdepuis leurs débuts, ce qui en fait l’orchestre canadien de musique classique le plus populaire au pays. Le succès de la violoniste s’explique à la fois par son perfectionnisme (elle dit pousser à un « haut degré de perfection » les morceaux qu’elle interprète) et son amour pour son public : « Ce besoin de baume à l’âme, de “bouillon” musical, si je ressens le besoin d’aller le chercher, je me dis que c’est un sentiment partagé par d'autres ». Cet automne, Angèle Dubeau et la Pietà ont entrepris une tournée de soixante-cinq concerts qui les mènera de divers quartiers montréalais jusqu’au Mexique. Après tout, l’ensemble de la Pietà est « voué à la route », aux dires de sa fondatrice. Né il y a dix ans, l’ensemble à cordes à géométrie variable est composé de huit à douze musiciennes. Pourquoi s’être entourée uniquement de femmes? Angèle Dubeau évoque une question d’affinités personnelles et musicales : « J’avais un projet de disque d’œuvres d’Antonio Vivaldi. J’avais besoin de douze personnes pour exécuter les pièces, mais sans chef d’orchestre. Comme je me voyais mal appeler un orchestre et dire que je ne voulais pas le chef d’orchestre, j’ai commencé à noter les noms de musiciens avec lesquels j’avais envie de jouer. Après cinq noms, j’ai réalisé qu’il n’y avait que des femmes! ». La Pietà était née. Et elle est là pour rester, ajoute Angèle Dubeau. [ Alexandra Viau ] |