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Un déséquilibre fiscal à la Ville de Montréal Article mis en ligne le jeudi 19 mars 2009 Benoit Labonté affirme sans ambages qu’il existe un déséquilibre fiscal entre la ville centre et les arrondissements. Alors que ceux-ci ont été créés afin d’assurer les services de proximité aux citoyens, les mairies locales se retrouvent avec une surcharge de responsabilités de toutes sortes, selon le chef de Vision Montréal. « Actuellement, on demande aux arrondissements de livrer 100 % des services avec seulement 23 % du budget total de la ville [avant les coupes budgétaires effectuées par le maire Tremblay le 11 mars dernier]. Les arrondissements possèdent beaucoup trop de pouvoirs stratégiques et il faut régler ce problème ». Il propose de rapatrier à la ville centre plusieurs responsabilités qui débordent du cadre d’un seul arrondissement, comme les services de déneigement et la collecte des matières recyclables. Le chef de VM soulève aussi le problème de la répartition des budgets entre les différents arrondissements. À titre d’exemple, il compare les sommes budgétaires octroyées à CDN-NDG, équivalant à 415 $ par citoyen en 2009, aux montants reçus par Saint-Laurent, revenant à 833 $ par citoyen pour la même année. « Expliquez-moi comment on peut garantir la même qualité de service aux citoyens de Montréal [dans cette situation]. » Pour le chef de VM, la solution n’est pas non plus de réduire de moitié le nombre de conseillers ou d’arrondissements, comme le proposait le maire de Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles, Cosmo Maciocia. M. Labonté avait pourtant appuyé ces propos le 9 mars dernier à Radio-Canada. Le vent a tourné, semble-t-il. S’il est élu maire de Montréal, le chef de VM garantirait un meilleur équilibre entre les budgets octroyés aux arrondissements et une qualité commune des services sur le territoire. [ Émilie Russo ]    |
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