Conseil d'arrondissement du 3 février
Les déboires du bac-sac
Article mis en ligne le jeudi 18 février 2010
Photo Courtoisie
Le bac-sac, ce nouvel outil de collecte des matières recyclables, est à l’essai depuis juillet dernier dans CDN-NDG. Le projet-pilote, en cours dans trois arrondissements montréalais, ne fait pas que des heureux.
Marvin Rotrand, conseiller de Snowdon, a constaté que les résidents de son district sont ambivalents quant à l’efficacité du nouvel outil. « Il y a des gens dans Snowdon, surtout sur la rue Coolbrooke, qui disent que c’est difficile à manipuler et que ça brise. Certains disent que c’est bon, d’autres non. »
Des citoyens ont d’ailleurs retourné leurs bacs-sacs au bureau Accès Montréal. « C’est l’endroit où plie le couvercle qui brise, a expliqué le maire, Michael Applebaum. Les gens sont très contents avec l’outil, mais que ça brise comme ça, il y a certaines modifications qui devraient être apportées. »
Valérie De Gagné, chargée de communication, affirme que la Ville est au courant « que des correctifs sont à apporter à l’outil, notamment en matière de solidité et de durabilité ».
Mais il s’agit d’un produit en développement, et les ajustements sont normaux, dit-elle. « Cela fait partie d’un processus de développement afin d’avoir sur le terrain le meilleur outil pour répondre aux besoins du cadre bâti de Montréal et des Montréalais. »
À l’origine, le bac-sac devait être testé dans l’arrondissement au début de 2009, mais des ajustements au prototype ont retardé son implantation. Il a fait son arrivée en juillet, puis la Ville a prolongé la période d’essai jusqu’au printemps pour vérifier sa résistance aux conditions hivernales.
« Il est essentiel de savoir de quelle façon l’outil actuel réagira dans des conditions extrêmes pour élaborer un diagnostic complet avant d’entamer les ajustements ou étapes subséquentes », a expliqué Mme De Gagné.