Samedi 27 Août 2011  
Projet Montréal lance une pétition pour amasser des signatures afin d’entamer une réflexion vers l’adoption d’une stratégie pour mieux encadrer la pratique de l’agriculture urbaine afin qu’elle soit exploitée à son plein potentiel à Montréal.





























La lutte aux taudis est lancée
Article mis en ligne le jeudi 4 mars 2010

Deux locataires éprouvées par des conditions de logement exécrables ont demandé au maire où en sont les efforts de la Ville de Montréal quand à la lutte contre l’insalubrité. Dès ce printemps, la Ville aura une approche plus musclée à l’encontre des propriétaires délinquants, promet Michael Applebaum, aussi responsable de l’habitation pour la Ville de Montréal.

Gill Landon réside dans un immeuble de la rue Beaconsfield récemment inspecté par l’arrondissement à la suite de reportages médiatiques. Margaret Prince habite un immeuble à logements sur le boulevard Grand tout aussi problématique : de l’infiltration d’eau au débordement des lavabos lorsqu’il pleut, les plaintes s’accumulent sans que rien ne change.

Michael Applebaum concocte présentement un plan de lutte contre l’insalubrité qu’il pourrait dévoiler en mars. « Nous réduirons le délai avant l’audience devant le tribunal, nous donnerons des infractions plus sévères et nous irons plus vite avec les infractions, pour ne pas que [les propriétaires] retardent le processus pendant des mois avant d’aller en cour. » En présence d’un propriétaire négligent qui collectionne les infractions, la Ville se permettra d’inspecter systématiquement toutes ses propriétés.

À long terme, M. Applebaum revendique un véritable changement de la réglementation dictée par Québec : « Nous voulons s’assurer que le propriétaire ne puisse pas retarder ou refuser de faire les réparations, puis vende le bâtiment en se départissant de sa responsabilité. »

Ce stratagème éprouvé par nombre de « rois des taudis » est en effet courant, selon le maire. Lorsque les propriétaires fautifs voient les avis d’infraction s’empiler, ils se délaissent de leurs obligations en vendant l’immeuble à un proche ou une compagnie. En associant les infractions à l’immeuble touché plutôt qu’au propriétaire, la Ville s’assure que les récidivistes en paient le prix, coûte que coûte.

« Il faut convaincre les autres municipalités de nous appuyer dans ce changement. Ça prendra du temps avant de convaincre le gouvernement, car ils ont refusé dans le passé, puisque nous sommes les seuls à le revendiquer », avance M. Applebaum.

Entre temps, la Ville veut quand même s’assurer d’avoir le pouvoir nécessaire pour pincer les propriétaires délinquants : « Si nous pouvons intervenir assez rapidement pour les amener en cour, ils n’auront même pas le temps de vendre leur propriété », affirme le maire Applebaum.

[Émilie Russo]





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