Samedi 27 Août 2011  
Projet Montréal lance une pétition pour amasser des signatures afin d’entamer une réflexion vers l’adoption d’une stratégie pour mieux encadrer la pratique de l’agriculture urbaine afin qu’elle soit exploitée à son plein potentiel à Montréal.





























Les futurs propriétaires travailleront dans le quartier
Article mis en ligne le jeudi 1er avril 2010

Qui achètera les nouvelles propriétés qui poussent dans Namur-Jean-Talon et celles projetées sur les terrains de l’hippodrome?

La Ville de Montréal a déjà sa réponse toute prête : ce sera des travailleurs du quartier qui viendront s’y installer, au lieu de faire le saut en banlieue.

Depuis décembre 2009, l’arrondisse­ment CDN-NDG travaille avec le service d’habitation de la Ville centre pour inciter les travailleurs des grandes institutions du quartier à venir s’installer sur le territoire.

« On fait le pari de dire : comment peut-on maintenir en place, ici sur le territoire de Côte-des-Neiges, les employés de nos institutions? », explique Daniel Lafond, directeur de l’urbanisme à l’arrondissement.

« Chaque jour, il y a 70 000 déplacements en direction de Côte-des-Neiges. Si on pouvait accueillir une bonne partie de la population employée dans l’arrondissement et les maintenir ici, en desservant via le tramway, les pistes cyclables, en offrant à ces gens-là la possibilité de se déplacer, c’est probablement ce qu’il y a de plus intéressant pour nous à l’heure actuelle », ajoute-t-il.

Le projet Côté Ouest en fait foi. Sam Scalia, président de Devmont, le promoteur qui a réalisé le projet, a affirmé que 35 % des propriétaires de condos dans Côté Ouest résidaient à Côte-des-Neiges avant leur achat.

Une chose étonnante, mais agréable à entendre, dit M. Lafond. « On trouve l’idée très intéressante et en fait, c’est ce que l’on souhaite beaucoup. Côte-des-Neiges vit des problématiques importantes de déplacements et de congestion automobile. Le service de l’habitation travaille actuellement avec les employeurs des centres hospitaliers et des universités pour comprendre quels sont les besoins de leurs employés et pourquoi ces gens habitent en banlieue plutôt qu’à Montréal. »

Les grands employeurs de l’arrondissement doivent aussi compétitionner avec la banlieue, alors que les employés qui habitent déjà à l’extérieur de l’île préfèrent aussi y travailler. Mais qu’à cela ne tienne, la Ville a l’intention de mener à bien son opération de séduction.

« Souvent les gens disent qu’il n’y a pas de qualité à Montréal, que les logements sont trop chers », explique M. Lafond. La Ville tente maintenant de s’adapter à cette clientèle, « qui pourrait être très intéressante pour Montréal », afin d’être capable de leur offrir un produit qui leur convient.

La revitalisation du secteur se fera sur une période de dix ans. Selon les études économiques menées par l’arrondissement, Namur-Jean-Talon pourra absorber de 300 à 400 nouvelles unités par année, d’où la réalisation des projets par phases.

[Émilie Russo]





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