Hippodrome de Montréal :
Le développement piétine
Article mis en ligne le jeudi 1er avril 2010
Photo Arthur Lacomme
Le terrain a une superficie de près de 5 millions de pieds carrés. L’équivalent de sept stades olympiques. Et pourtant, actuellement, seules les mauvaises herbes poussent sur cet ancien hippodrome.
L’administration du maire Applebaum aimerait développer le secteur. Daniel Lafond, directeur de l’urbanisme à l’arrondissement, a confirmé aux Actualités sa volonté d’inclure la population et les groupes du quartier pour que tous aient leur mot à dire.
Mais le chemin sera long avant que la première pelletée de terre soit lancée. Les terrains appartiennent actuellement au gouvernement, via la Société nationale du cheval de course (SONACC), qui les a mis en vente en novembre dernier. « Nous allons devoir travailler avec la SONACC et la Ville centre pour la vente des terrains et trouver des ententes afin d’obtenir du logement social. C’est un dossier complexe mais nous souhaitons que cela débouche cette année », a indiqué Daniel Lafond.
La Ville prévoit construire 8000 unités d’habitation sur le site, dont 2000 logements sociaux. À l’heure actuelle, l’arrondissement reçoit des subventions pour créer environ une centaine d’unités sociales par année, a précisé M. Lafond. Il faudra donc que l’administration Tremblay négocie un programme de subvention spécial avec Québec pour financer le logement social sur les terrains de l’hippodrome.
D’ici là, l’herbe continue de pousser. Mais le développement résidentiel du secteur Namur-Jean-Talon pourrait accélérer celui de l’hippodrome. Les deux sites pourront accueillir
25 000 nouveaux résidents au total.