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3 jeunes de CDN-NDG au Conseil Jeunesse de Montréal À l’écoute de la jeunesse montréalaise Article mis en ligne le jeudi 15 avril 2010
Le Conseil jeunesse de Montréal (CJM) regroupe 15 jeunes, de 12 à 30 ans, représentatifs de la diversité géographique, linguistique, culturelle et sociale de la ville. Ils sont chargés de conseiller le maire de Montréal et le comité exécutif sur les enjeux qui les concernent. Trois d’entre eux résident dans CDN-NDG. Les Actualités les a rencontrés. Arthur Lacomme : Qu’est-ce qui vous a incités à faire partie du CJM? David Côté : J’ai participé à un séminaire en Colombie-Britannique sur le leadership et l’implication des jeunes dans le processus démocratique. J’ai beaucoup apprécié l’expérience, ce qui m’a ensuite amené au CJM. Jessy Thermil : En travaillant au Café Jeunesse du gouvernement fédéral, j’ai eu la piqûre pour les projets citoyens. J’ai pris connaissance là-bas du CJM. La politique m’intéresse, mais c’est surtout la communication et les relations interpersonnelles qui m’attirent avant tout. Tina Gyane : J’ai lu un article sur les jeunes leaders dans le journal Métro. Une femme anciennement membre du CJM racontait son expérience. L’implication des jeunes m’interpelle. C’est important, car nous sommes l’avenir de la société. AL : En quoi consiste le CJM? JT : Avec le comité Avis, chaque année, nous faisons nos recommandations à la Ville. En 2009, le thème était la sécurité publique. Cette année, nous souhaitons davantage travailler sur les communications entre la Ville et les jeunes. DC : Notre deuxième comité, Action, se chargera des représentations auprès des élus et des caucus des partis. Nous voulons faire un suivi de nos recommandations. C’est bien beau d’émettre des avis, mais il faut aussi que cela se concrétise. Chaque membre du CJM va donc contacter personnellement les élus de son arrondissement. AL : Avez-vous déjà créé des contacts avec les élus de l’arrondissement? DC : L’année dernière, lors de la campagne électorale, nous avons organisé des rencontres dans plusieurs arrondissements, entre autres dans CDN-NDG. Les jeunes pouvaient poser des questions aux conseillers municipaux. Nous voulons poursuivre ces liens. AL : Est-ce qu’il vous arrive de prendre position? DC : Par exemple, nous avons appuyé l’organisme Jeunesse Lamba qui demandait un lieu spécifique dans le Village pour les jeunes gais, lesbiennes, bisexuels ou en questionnement de moins de 25 ans. Nous étions présents à l’une des séances du conseil d’arrondissement de Ville-Marie pour les soutenir.
AL : Trouvez-vous que Montréal utilise les bons outils pour rejoindre les jeunes? TG : Il n’y a pas de portail jeunesse sur le site Internet. Je viens de Vienne et, là-bas, ça existe. De plus, on reçoit chaque mois un dépliant sur les activités culturelles, des bons de réduction, la liste des ateliers communautaires pour les jeunes. Ça manque à Montréal. JT : Il y a des lacunes, mais on sent que la Ville souhaite s’améliorer. Les jeunes sont très orientés Internet, avec les blogues, Twitter. Il faut que l’information soit facilement accessible, sinon les moins de 25 ans décrochent rapidement. DC : Par exemple, le Festival Montréal en lumière était peu médiatisé sur le Web par la Ville. Elle pourrait utiliser le réseau « Montréal » de Facebook pour faire connaître ses activités. Ce réseau est très populaire auprès des jeunes. AL : Avez-vous d’autres projets pour l’année? JT : Je pars prochainement en France, avec un autre membre du CJM, participer à un séminaire sur la communication et les jeunes. Nous allons utiliser l’expertise européenne et nous en inspirer pour appliquer cela à Montréal. DC : Et, cet été, deux autres membres iront à l’Exposition universelle de Shanghai. Ce sera pour nous une autre occasion d’examiner les pratiques à travers le monde. Site Internet du CJM : |