Samedi 27 Août 2011  
Projet Montréal lance une pétition pour amasser des signatures afin d’entamer une réflexion vers l’adoption d’une stratégie pour mieux encadrer la pratique de l’agriculture urbaine afin qu’elle soit exploitée à son plein potentiel à Montréal.





























Gras trans à bannir des menus
Article mis en ligne le jeudi 27 mai 2010
 
Volet 1 : Autres mesures proposées dans l’arrondissement
• Bannir les aliments visés par la politique lors des événements organisés à partir du 1er septembre prochain.
• Offrir 50 % d’aliments santé dans les distributrices et les comptoirs d’alimentation à partir du 31 décembre. Augmenter la proportion d’aliments santé à 100 %, d’ici le 31 décembre.
• Offrir, dans une proportion de 50 %, des aliments santé lors des événements organisés par l’arrondissement ou par des promoteurs publics à partir du 1er septembre 2010.
• Encourager les marchés publics qui offrent des fruits et des légumes en saison.
• Promouvoir auprès des restaurateurs l’élimination des gras trans.
• Encourager les entreprises, organismes, institutions, etc. à faciliter l’adoption d’une saine alimentation et d’un mode de vie physiquement actif.
• Promouvoir, auprès de la Ville de Montréal, l’adoption d’une politique alimentaire globale incluant l’élimination des gras trans pour l’ensemble de Montréal.

Les restaurateurs de l’arrondisse-ment de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce sont invités à radier les gras trans de leur menu et à épauler l’initiative adoptée le 12 avril dernier par l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce.

Lancée par le conseiller Marvin Rotrand le 11 mai dernier en présence de restaurateurs de l’arrondissement, cette invitation fait suite à l’adoption le mois dernier de la politique municipale en faveur des saines habitudes de vie.

« Les restaurateurs ne sont pas obligés d’adhérer à cette politique », a précisé Corinne Voyer de la Coalition québécoise sur la problématique du poids. Cette politique n’est pas contraignante pour le secteur privé, les restaurateurs demeurent libres de décider ce qu’ils mettront dans leur menu.

Cette politique fait suite à la recommandation du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire d’offrir des aliments de haute valeur nutritive dans les installations municipales d’ici le 1er septembre 2010. L’arrondissement de CDN–NDG veut être le premier à offrir des choix santé sur l’ensemble de son territoire et espère que les restaurateurs accepteront de rallier leurs efforts.

À la Fondation des maladies du cœur (FMC), Serge Breton applaudit chaudement cette initiative, puisque c’est le premier arrondissement à mettre en place des actions dans ce sens.

La Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social a été mandatée le 12 avril dernier pour élaborer le second volet de la politique, qui portera sur la promotion d’un mode de vie physiquement actif.

Échec et réglementation
Par contre, ajoute M. Breton, la période de deux ans que la FMC accordait aux manufacturiers et restaurateurs pour réduire volontairement le gras trans est terminée depuis juin 2009. « Le résultat est négatif : c’est un constat d’échec », a-t-il admis sans pour autant baisser les bras. Il souhaite maintenant que le gouvernement légifère dans ce dossier. « Le ministre de l’Industrie Tony Clement s’était engagé il y a deux ans à réglementer si l’approche volontaire prônée par la Fondation échouait », a-t-il précisé.

Les gras trans
Les gras trans de sources non naturelles sont des facteurs de problèmes cardio-vasculaires. Ils se retrouvent dans de nombreux produits alimentaires transformés, comme la margarine partiellement hydrogénée, les craquelins, les biscuits, les produits de boulangerie, l’huile végétale partiellement hydrogénée et les aliments frits.

Corinne Voyer, de la Coalition québécoise sur le problématique du poids, rappelle qu’une loi est indispensable pour régulariser le taux de gras trans autorisé. L’épidémie d’obésité est à l’origine de maladies comme le diabète, de divers cancers et de maladies cardiovasculaires, respiratoires et chroniques.

Sur le plan des finances publiques, le traitement des maladies associées à l’excès de poids et à l’obésité s’avère extrêmement coûteux, et ces coûts son appelés à augmenter significativement au fur et à mesure que l’épidémie d’obésité progresse. La position de la Coalition est claire : l’état des finances publiques du Québec ne permet pas d’ignorer les conséquences de l’obésité sur le système de santé.

[Marie Cicchini ]





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