Première année du mandat
Des partis de Montréal dressent leur bilan
Article mis en ligne le vendredi 5 novembre 2010
Un an après les élections municipales qui ont ramené Gérald Tremblay au pouvoir en novembre 2009, Union Montréal a tenu à dresser un bilan des différentes actions mises en œuvre.
«Le message, c’est qu’il y a maintenant une administration progressive et pragmatique à l’hôtel de ville. On fait preuve de maturité politique en délaissant la partisannerie. Nous essayons de faire les choses différemment, de maintenir un conseil collégial non conflictuel afin de donner des résultats concrets pour les Montréalais», a affirmé le leader de la majorité au conseil municipal, Marvin Rotrand.
«Il y a récession, mais pas à Montréal. Il y a de l'emploi et une nouvelle confiance des investisseurs. Sur les questions des infrastructures, du logement, du redéveloppement du centre-ville, du transport en commun, des parcs, du Tour de l’Île, du Grand Prix de Montréal, les choses vont bien à Montréal», a-t-il ajouté.
«Selon Richard Deschamps, si Montréal devait améliorer quelque chose ce serait de travailler de façon plus intégrée. Tout est fait de façon extrêmement compétente, mais il faut faire des actions de façon globale.
Ce bilan vient un jour après celui de Richard Bergeron, chef de Projet Montréal. Le conseiller de Jeanne-Mance dressait également un portrait enthousiaste des 12 derniers mois, en insistant sur la crédibilité acquise sur la scène municipale et l’impact de sa présence au comité exécutif.
«Notre première année a montré que nous avons le talent et le dévouement nécessaires pour gérer une ville comme Montréal, Nous avons prouvé que nous sommes prêts à faire ce dont peu de politiciens peuvent se vanter: tenir nos promesses», a dit Richard Bergeron.
Union Montréal a souligné les gestes inusités ou dogmatiques des partis de l’opposition. «Pendant des mois, l’opposition a souvent tenté de nous entraîner dans des débats stériles, rigides et purement idéologiques», a affirmé Marvin Rotrand.
Selon lui, Projet Montréal :
• veut interdire les affiches électorales pendant les campagnes électorales, mais a été le seul parti à en mettre dans la ville
• veut doter les futures voitures de métro de système de climatisation au coût de 50 M$ et de 75 M$ sur 40 ans pour l’opération et l'entretien, en plus de contribuer à réchauffer les stations
• a retiré 44 places de stationnement utilisées par les aînés qui participent aux activités du Centre Laurier
• veut arrêter le déneigement dans le Plateau les fins de semaine, alors que les rues servent de voie de transit aux automobilistes des arrondissements voisins
• veut empêcher la circulation de transit en créant des sens uniques en tête-bêche sur les voies utilisées comme voies de contournement
• veut obliger la cravate dans la salle du conseil municipal, ce qui n'apporte aucune valeur ajoutée pour les citoyens de son district
Bilan de Vision Montréal
Quant à Vision Montréal, le parti a présenté cinq résolutions au conseil municipal du 25 octobre dernier. Elles faisaient valoir l’iniquité de la dotation du Sud-Ouest, la nécessité d’une enquête publique sur l’industrie de la construction, les délais d’intervention du SPVM, ainsi qu’une motion sur l’information et la consultation des citoyens montréalais.
• Louise Harel a acheté un appartement dans un complexe vivement critiqué par son parti dans l’arrondissement de Rosemont-La-Petite-Patrie
• Mme Harel a voulu permettre l’élevage des poules en ville, un projet qui a dû être abandonné
• La chef du parti a dépassé 24 fois la limite permise pour un prêt bancaire à un parti politique
Le maire Gérald Tremblay fera un bilan plus détaillé de son bilan à la Ville à l'occasion du congrès du parti d’Union Montréal plus tard en novembre.