Lutte au graffiti
Des citoyens récompensés
Article mis en ligne le jeudi 12 mai 2011
L’arrondissement de Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce multiplie ses efforts pour lutter contre le graffiti sur son territoire.
La conseillère du district de Loyola Susan Clarke a présenté un nouveau certificat que l’arrondissement décerne désormais à des personnes qui, par leur engagement, aident à la réduction d’actes de vandalisme et au maintien de la propreté sur son territoire. Ce certificat « remercie ces citoyens engagés qui aident à faire de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (CDN-NDG) un endroit où il fait bon vivre ».
Par exemple, un des trois premiers certificats a été décerné à un citoyen qui montre aux entrepreneurs de son voisinage comment enlever facilement le graffiti, et qui les encourage à continuer leur bon travail. « Une des manières de les dissuader de revenir est d’agir rapidement pour les enlever.
Cela décourage ceux qui veulent marquer leur territoire. Ce citoyen leur montre comment peinturer par-dessus ces marquages illégaux avec une peinture de la même couleur que la surface qu’ils ont défigurée », dit-elle avec le souci de préserver l’anonymat, question de ne pas attirer de vandales.
L’année dernière, la responsable du dossier du graffiti a déclaré une lutte féroce aux graffiteurs. Cette forme de vandalisme entraîne des dépenses considérables, tant pour l’arrondissement que pour les propriétaires privés, qui dépensent de fortes sommes en services professionnels pour enlever ces dessins à la peinture.
L’année dernière, la conseillère a obtenu l’appui de du conseil d’arrondissement de CDN–NDG pour mettre en vigueur, en collaboration avec le Service de police de Montréal, un nouveau règlement municipal sur le territoire. Grâce à ce règlement musclé, une première à Montréal, la police maintient désormais un registre qui facilite le travail des agents pour retrouver leurs auteurs de graffitis avec l’aide de la population et leur imposer des amendes.
Le mois dernier, Mme Clarke a suggéré de faire interdire la vente de peinture en aérosol aux mineurs. Elle a également mené des activités de graffiti autorisées par l’arrondissement et d’autres campagnes d’information publique afin que les gens de tout âge puissent exprimer légalement leur créativité sur des murs mis à leur disposition, et qu’ils puissent distinguer une œuvre illégale et une œuvre légale faite sur une propriété privée avec la permission de son propriétaire.